Après neuf brillantes années passées à Madrid, Crisitano Ronaldo n’a pas mis bien longtemps à devenir le taulier de la Juve, qu’il a ralliée l’été dernier. S’il a pris quelques matchs pour débloquer son compteur buts, il est devenu tout aussi indispensable qu’il ne l’était au Real (20 buts en Serie A, 6 en Ligue des champions) et a confié à la revue espagnole Icon quelle avait été son attitude pour s’adapter au mieux dans son nouveau jardin.
« La première chose que je fais quand j’arrive dans un nouveau club, c’est de rester moi-même, pas plus, a-t-il assuré. Mon éthique de travail est toujours la même. Si un chef d’entreprise arrive et commence à critiquer tout le monde, les gens ne le verront pas comme un leader. Ils se diront : ‘C’est mon patron, mais il ne me traite pas bien’. Vous devez être humble, montrer que vous ne savez pas tout. Si vous êtes intelligent, vous allez capter des choses qui vont vous rendre meilleur en tant qu’athlète. A la Juve, je me suis parfaitement adapté, ils ont vu que je ne vendais pas du vent. ‘C’est Cristiano, il est ce qu’il est parce qu’il prend soin de lui’. Parler est une chose, agir en est une autre. Pourquoi ai-je gagné cinq Ballons d’Or et cinq Ligues des champions… »
« De la pression dès mon plus jeune âge »
Patron assumé d’une équipe qui tournait déjà très bien avant son arrivée, le Portugais a également évoqué le très haut niveau d’exigence qu’il s’infligeait. « C’est vrai que j’ai ressenti de la pression dès mon plus jeune âge. Quand je suis arrivé à Madrid, j’étais le joueur le plus cher de l’histoire. À Manchester, j’ai remporté mon premier Soulier d’Or à 23 ans, les gens se disaient: ‘Regardez, celui-là doit être au top’. Sur les douze dernières années, j’ai toujours eu cette pression supplémentaire. »
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