Les tops
Depay est prêt pour le sprint
L’an passé, l’Olympique Lyonnais avait arraché la deuxième place à la faveur d’un sprint incroyable, en remportant neuf de ses dix derniers matches. Memphis Depay s’était montré à la hauteur de la tâche en hissant son jeu à un très, très haut niveau. Le contexte est différent cette année et le Batave est plus inconstant. Mais il est toujours capable de fulgurance. Il y avait eu du mieux à Angers et le Néerlandais a confirmé les promesses entrevues avec un match plein de hargne. Très en jambes et précis, Depay a donné le ton (3e, 5e, 10e, 11e, 12e) et ouvert le score (14e).
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Dembélé soulage Lyon
Mené à la pause d’une rencontre qu’il ne pouvait pas perdre dans la course au podium, l’OL a renversé le cours d’un match qui lui échappait sans trop qu’on sache comment il a procédé, bien aidé, il est vrai, par l’expulsion de Jovanovic. La terrible erreur de Koundé cinq minutes plus tôt avait achevé de remettre sur les rails l’équipe de Bruno Genesio. L’exclusion n’a fait que leur faciliter encore un peu plus la tâche. Lyon a finalement repris les devants sur une frappe complètement ratée de Ndombélé, déviée par Fékir devant Pablo. Surpris, Dembélé a trompé Costil en première intention (83e). Un but marqué du sceau de la réussite. L’OL en aura bien besoin en cette fin de saison.
Briand fait douter l’OL
Il n’y avait pas photo jusque là en première période, la domination était excessivement lyonnaise. Jimmy Briand est alors sorti de sa boîte, en chasseur de buts, profitant d’une erreur d’appréciation de Jason Denayer pour tromper Anthony Lopes (34e) sur un coup-franc assez mal joué par ailleurs. Briand a en plus eu l’élégance de ne pas célébrer cette réalisation, la septième pour lui en Ligue 1 cette saison, face à son ancienne équipe. L’ancien Rennais a été efficace face au but et pourvoyeur de ballon pour De Préville (38e).
Les flops
Lyon encaisse beaucoup trop de buts
Depuis le début de la saison, Lyon n’assure pas ses arrières. La formation de Bruno Genesio encaisse beaucoup trop de buts (43 cette saison, 10e défense de Ligue 1) et a encore fait preuve d’une naïveté coupable à ce niveau. L’Olympique Lyonnais s’est mis dans le dur absolument tout seul alors qu’il dominait les débats de la tête et des épaules en première période. La réactivité de Marcelo, raillé pour sa lenteur, est encore suspecte sur le second but bordelais.
Des Bordelais apathiques
Les Bordelais ont pris des risques à la relance, ce qui est appréciable du moment qu’on dispose des qualités requises pour un exercice aussi périlleux. Or, il aura manqué de tout aux Bordelais dans la première demi-heure de ce match. D’agressivité, de vitesse dans les enchaînements, de prise de risque dans le jeu vers l’avant. Très actif sur son banc, Sousa n’a cessé de replacer ses joueurs et leur a surtout demandé de jouer beaucoup plus vite. Otavio notamment, en a pris pour son grade en début de match.
L’énorme erreur de Jules Koundé
Il fallait bien ça pour sortir Lyon de ce traquenard. A ce niveau, une telle erreur ne pardonne pas. Elle a été exploitée de suite par Nabil Fekir. L’attaquant a jailli au pressing, appuyé dans son entreprise par un partenaire, pour récupérer le ballon devant le défenseur et entrer dans la surface bordelaise. Le temps de lever la tête et il pouvait servir Cornet en retrait, qui ne se manquait pas de près (67e). Lyon était pourtant sorti de son match dans l’implication collective. Jusqu’à cette erreur. Et au carton rouge de Jovanovic (73e).
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