Deux jours après le succès des Laziale lors de la demi-finale retour de la Coupe d’Italie entre l’AC Milan et la Lazio Rome (0-1), Leonardo ne décolère pas. Pas contre la victoire du club romain mais surtout contre l’absence de réaction ferme de la part des pouvoirs publics après que des chants ouvertement racistes ont été entonnés à l’encontre des Milanais Tiémoué Bakayoko et Franck Kessié lors de la rencontre.
« 1.000 raisons d’interrompre ce match » selon Leonardo
Dans un entretien à la Gazzetta dello Sport, le directeur technique des Rossoneri n’a pas caché sa colère après ces incidents qui se veulent l’écho de la polémique en championnat avec le chambrage des deux joueurs milanais envers le capitaine de la Lazio Francesco Acerbi. « C’est absurde, il y avait au moins 1.000 raisons d’interrompre ce match. Avec les nouvelles règles, l’arbitre n’a même pas besoin d’attendre le deuxième ou le troisième chant, le premier suffit. On appelle les équipes au centre du terrain, on diffuse des annonces sur les enceintes du stade et s’il y a d’autres chants, le match est suspendu définitivement. Au lieu de ça, rien. On a tous entendu ces cris racistes. Mais Mazzoleni (l’arbitre de la rencontre) s’est redressé comme s’il était le seul à ne rien entendre. »
L’arbitre responsable ?
L’arbitre principal est clairement ciblé par Leonardo, lui qui avait déjà connu pareille situation rappelle-t-il. « Ce qui s’est passé, ce n’est pas comme si c’était inédit. Mazzoleni avait déjà connu l’Inter-Napoli et les hurlements envers Koulibaly. Ce n’était pas à nous de demander l’interruption du match, d’autant que cela pouvait ressembler à un alibi au vu du résultat. Mazzoleni devait décider. Je pense cependant que les arbitres devraient être mieux protégés et aidés par les institutions afin de ne pas rester seuls à de tels moments. »
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