Marquinhos l’a reconnu à demi-mot avant de laisser la place à ses futurs adversaires en finale de la Coupe de France, vendredi en conférence de presse. Sans titre samedi, au Stade de France, la saison du Paris Saint-Germain serait ratée à coup sûr, la moins aboutie de l’ère qatarie. C’est donc bien le Paris Saint-Germain qui aura la pression après avoir pourtant décroché un huitième titre de champion de France.
L’épopée du Stade Rennais en Ligue Europa a libéré les esprits bretons et redonné de l’allant à une saison qui pourrait s’achever dans la première moitié du classement de Ligue 1 pour les hommes de Julien Stéphan. L’entraîneur du Stade Rennais ne s’y est pas trompé, il a en a donc rajouté une couche sur le contexte, histoire de maintenir la pression jusqu’au coup d’envoi du match, samedi à 21h.
« De la pression ? En tout cas, pas pour nous »
« De la pression ? Non, je crois que s’il y a une équipe qui a la pression, ce n’est pas la nôtre, a assuré Julien Stéphan avant d’argumenter. Le PSG a l’habitude de truster tous les titres depuis plusieurs années. Ils ont déjà perdu la Coupe de la Ligue. Je crois que si on arrivait à faire l’exploit demain et à récupérer la Coupe de France, ça aurait peut-être des conséquences très très fortes. Il n’y a pas de pression. »
« Quand on prépare ce genre de matches et qu’on a la chance et l’opportunité de les vivre, il faut plutôt évoquer les notions de plaisir et de privilège plutôt que le mot pression qui me semble inapproprié, en tout cas pour nous », a-t-il ajouté. Le Stade Rennais pourra en plus compter sur une « aide précieuse », celle de ses supporters, qui l’ont maintes fois porté cette saison à l’occasion des grandes joutes européennes. Le match face au PSG est de ce calibre.
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