Le week-end de foot a commencé vendredi avec le déplacement de l’OL à Rennes. Parmi les matches de la fameuse dernière ligne droite, celui-ci faisait partie des plus compliqué pour Lyon. Suite à ce succès mérité (1-0), le constat est clair. Incontestablement, l’OL sait répéter les bonnes performances en fin de saison. On connaît le scenario par cœur. Les forces vives du club (sauf Memphis, toujours aussi médiocre) semblent s’unir pour bien finir. En mai, on dit que l’OL a réussi sa saison, on est content et la vie continue. J’ai du mal avec cette lecture. Je trouve même que c’est une « gogoterie » à la Aulas. Le Boss de l’OL prend tellement les gens pour des gogos qu’il fallait bien trouver un néologisme. 

Parce que si l’OL termine fort et donne l’impression d’être enfin à son niveau, si on a, à ce point, le sentiment que rien ne peut arriver à l’OL sur cette fin de saison, c’est que dans le même temps, on constate une différence. Une différence avec ce qu’on a vu avant. Mais « Assurer l’essentiel  » est-ce une bonne politique sportive? Lyon qui, au sprint, coiffe Lille ça va passer pour un exploit? Oui bien sûr ça sera vendu comme ça. La « gogoterie » est prête. Aulas n’a-t-il pas déjà dit vendredi que gagner à Rennes constituait un exploit? 

Le com’ est devenu un jouet dans ce club. Et le boss s’amuse avec son hochet. Le pompon cette année, c’est l’éventuelle prolongation de Genesio. Cette affaire est grotesque. Attendre le 2 avril après le match de Coupe de France (demi-finale face à Rennes le même jour) pour faire l’annonce, je n’arrive pas à comprendre l’idée. Le cirque de la vraie fausse consultation des supporters est tout aussi absurde. Les journalistes « amis » du coach annoncent qu’il va rester. Aulas rectifie sur Twitter en affirmant que rien n’est fait. 

Considérons comme les journalistes amis du coach qu’il est le meilleur pour ce poste. Que les objectifs sont atteints… Allez ok. Peut-on néanmoins se demander si après trois saisons et demi au club, le cycle n’est pas terminé? Abreuvé de titres, pourra-t-il faire mieux? Ok je suis ironique, mais en management, comment envisager que Genesio trouve une formule pour réussir à corriger ce qui n’a pas marché en trois ans? Etre constant toute la saison, ne pas terminer à 20 points du PSG, trouver un vrai style de jeu? Trois saisons, c’est long. N’importe quel coach, même un cador, peut, sans honte, quitter son poste après une aussi longue mission. Un groupe de joueur a besoin d’un nouveau discours pour avancer, progresser.

Changer de coach, c’est encore plus vital à l’OM. Il est vrai qu’à Marseile, il faudrait également changer le président et la plupart des joueurs. Le chantier est vaste.

Je ne sais pas si quelqu’un croyait sérieusement à un retour sur le podium, mais les deux points perdus face à Angers (2-2) ont certainement eu raison des plus optimistes. 

Rudi Garcia a tout misé sur Balotelli et il s’est coupé des cadres. Les Gustavo, Payet and co n’arrivent donc pas à retrouver leur place. Au début, on comprend la mise à l’écart, car il fallait un souffle nouveau. Mais maintenant? Cela signifie qu’à l’entraînement ces mecs là n’arrivent pas à gagner leur place? C’est fou. Garcia ne va jamais les récupérer et la rupture semble définitive. Peu importe visiblement puisque lui a donc tout misé sur Balotelli. Mettre deux buts dans un match, ça doit suffire à gagner. Dans l’esprit de l’attaquant italien, marquer ça suffit. Le reste il s’en tamponne totalement. Il ne joue que pour lui, tout le reste n’est que du vent. Avec lui l’OM, c’est 10 + 1. En gros, l’OM, c’est Balotelli marque et après ça joue à 10. Honnêtement, c’est un plan de jeu ça? Parce que quand malgré deux buts de la star, tu ne bats pas un club comme Angers, ça montre à quel point l’équipe ne tient pas la route.

Et puis samedi soir, c’était la fête à Lille. Bah oui, une finale, c’est une fête non? Je continue avec les questions. La LFP confie l’organisation de « sa » finale à Lille. Ok, c’est bien. Est-ce que la LFP se soucie de cette « orga »? Quand et comment va se dérouler le match? Réussir le spectacle d’avant-match, c’est bien, mais faire attention aux conditions de jeu, c’est encore mieux non? La pelouse était catastrophique et plus ridicule encore, on l’avait peinte! On touche le fond. 

Le match a permis de creuser encore plus profond. Techniquement, c’était un supplice. Affligeant de A à Z. Une finale avec deux petits clubs, ça devait être frais et nouveau. Ça a senti le pourri dès la première minute et l’odeur n’a fait que se renforcer. L’élitisme n’a pas bonne presse dans notre pays. On préfère l’égalitarisme et l’horizontalité. J’espère que les défenseurs de ces idées moisies se sont bien régalés. Pour être juste, il faut quand même ajouter, qu’après tout, les « gros » n’avaient qu’à pas se déchirer lamentablement. Il fallait assumer.

Les « petits » n’ont volé personne et l’histoire du Racing comporte donc un nouveau beau chapitre.

Sinon, cette Coupe de la Ligue n’a toujours pas de diffuseur pour 2020/24. Les clubs aiment cette coupe. Elle rapporte. Sans diffuseur, elle rapportera beaucoup moins forcément. Et oui parce qu’en fait, les clubs voulaient l’oseille tout en jouant à l’envers ou à moitié. Un comportement qui peut s’assimiler à un bon foutage de gueule. Seulement voilà, les chaînes de TV et par ce biais le public, ne sont pas encore complètement cons! 

La gestion du cas Genesio, la situation de l’OM et la piètre finale dans son ensemble m’ont poussé à envisager que dans notre foot, il n’y qu’une seule chose qui est réellement professionnelle: les salaires. Le reste c’est une guignolade pas drôle! 

https://rmcsport.bfmtv.com/football/riolo-genesio-l-om-et-le-racing-1663711.html

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