Adrien Rabiot a été mis à pied par le Paris Saint-Germain jeudi dernier, après la diffusion d’une vidéo de lui en boîte de nuit le soir de l’élimination du club en huitième de finale de Ligue des champions contre Manchester United. La dernière étape d’un long conflit entre le joueur et le club autour de sa prolongation de contrat.
« On s’attaque au versant humain »
Interrogée par L’Equipe, Véronique Rabiot se dit « révoltée » et raconte comment son fils, « otage du PSG », vit cette période: « Je n’ai pas envie de faire pleurer dans les chaumières, ni de fragiliser encore plus Adrien en disant qu’il n’est pas bien, explique-t-elle. On s’attaque au versant humain. Nous sommes pudiques. Je peux simplement vous dire qu’il vit très mal tout ce qui se passe. »
Un manque de respect pour Henrique
La mise à pied a été signifiée à Rabiot par Antero Henrique, le directeur sportif, via une lettre remise avant une séance d’entraînement « en disant à Adrien qu’il manque de respect à l’équipe… ». « Il a demandé à Adrien de la signer. Adrien n’a pas voulu », raconte Véronique Rabiot. Philipp Schelb, le team manager, lui a ensuite expliqué qu’il ne serait plus autorisé à entrer au Camp des Loges.
Rabiot s’entraîne seul
Mais Rabiot continue de s’entraîner à part. « Adrien s’entraîne, mais je ne veux pas vous dire où, avec qui et comment, explique Véronique Rabiot. Mais bien sûr qu’il s’entretient. Il est obligé. (…) Et comme l’accès de Saint-Germain lui est totalement interdit, il a bien fallu s’organiser. » Le joueur et le club se dirigent vers une rupture de contrat, à la fin de la mise à pied le 27 mars. « Adrien est prisonnier, affirme Véronique Rabiot. (…) Bientôt c’est au pain sec, à l’eau et au cachot ! Ce milieu est cruel… »
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