Pas sûr que Rudi Garcia ait sauté de joie en découvrant l’interview accordée par Adil Rami au Canal Football Club dimanche dernier. Sur la chaîne cryptée, le défenseur de l’Olympique de Marseille est revenu sur sa très mauvaise passe post-Coupe du monde. « Un burn out » selon lui, suivi d’une blessure qui l’éloigne aujourd’hui encore des terrains de Ligue 1.
« Il faut avoir du respect pour ce mot »
« Lui n’a jamais utilisé le terme « burn out », ça lui a été soufflé, a corrigé son entraîneur ce vendredi en conférence de presse (Adil Rami a bien prononcé le mot à plusieurs reprises après la question du journaliste, ndlr). Il faut avoir du respect pour ce mot même s’il n’est pas français. Quand les gens en souffrent, ils ne sont vraiment pas bien. Ça peut même aller très très loin dans le côté négatif. Adil est loin de ça. »
« Se taire et travailler, c’est une bonne méthode aussi »
Victime d’une blessure musculaire à une cuisse, Adil Rami est attendu avec impatience par son coach. « Bien évidement que je suis derrière lui. Quand il sera revenu à 100%, c’est un joueur très important, il l’a montré la saison dernière. Ça a été la pierre angulaire de la défense lors des 62 matchs. » Et Garcia d’envoyer un autre petit tacle en forme de message à son champion du monde: « Quand on ne se sent pas bien, il vaut mieux le dire et ne pas jouer. C’est ce qu’il aurait dû faire quand il n’était pas bien. Il travaille. Se taire et travailler, c’est une bonne méthode aussi. »
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