Si certains entraîneurs cultivent l’art de calculer, Rudi Garcia, lui ne néglige aucune compétition. Deux jours après une soirée magique durant laquelle l’OM a obtenu son ticket pour les demi-finales de Ligue Europa face au RB Leipzig, l’entraîneur marseillais est déjà sur le pont pour préparer un déplacement à Troyes dimanche après-midi (17h) pour le compte de la 33e journée de Ligue 1. Avec les jambes lourdes ?
« Un match plus coûteux sur le plan nerveux que physique »
« Ce n’était pas un match si coûteux que ça en courses intensives, nuance le coach olympien. Quand Flo (Thauvin) a marqué, on était qualifié. Du coup, on a plutôt attendu et joué en attaques rapides. Quand Augustin a marqué à la 55e, il a fallu repartir de l’avant mais ça n’a pas duré très longtemps. Dimitri (Payet) s’est chargé de nous requalifier quatre minutes après. Ce match a plus été coûteux sur le plan psychologique, nerveux, et de la concentration, que sur le plan physique. »
« Surfer sur cette bonne dynamique »
Après une bonne nuit de sommeil ce soir lors de la mise au vert, les Olympiens n’auront donc aucune excuse au moment de basculer vers la Ligue 1. « On a l’opportunité de finir dans les trois premiers du championnat de France et d’aller en finale de Ligue Europa, a rappelé Rudi Garcia en conférence de presse. C’est très excitant. Je disais qu’on avait hâte de batailler pour ces deux objectifs. On veut tout jouer à fond. Ça passe par une victoire à Troyes. »
Quant à un éventuel excès d’euphorie, Rudi Garcia balaye la question en indiquant qu’il peut s’agir aussi d’un avantage. « Il faut surfer sur cette bonne dynamique », appuie le technicien. L’OM est 4e de Ligue 1 à égalité de points avec l’OL (3e) avant cette 33e journée.
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