Une page se tourne à Nice. Après la victoire des Aiglons face à Nîmes (2-0), samedi, à l’occasion de la 22e journée de Ligue 1, Jean-Pierre Rivère a expliqué qu’il avait vécu son « dernier match en tant que président de l’OGC Nice », un club à qui il « souhaite le meilleur ». « Je suis fier des joueurs. Certains ont été critiqués, il leur fallait du temps pour s’adapter. On l’a constaté ce soir. Le 30 janvier, le conseil de surveillance se réunira, au cours duquel Julien Fournier (le directeur général, ndlr) et moi remettrons notre lettre de démission », a déclaré Rivère.
Des divergences avec les autres actionnaires
« Je resterai actionnaire à hauteur de 20% en vue de la cession ultérieure dans le cadre d’un accord modifié en fin de saison passée », a-t-il précisé. Sous sa direction, depuis son arrivée en juillet 2011, Nice a vécu une période assez faste, avec deux quatrième places en Ligue 1 (2013, 2016) et une troisième place (2017). Des divergences entre les actionnaires sino-américains et la direction du club de Nice ont poussé Rivère et Fournier à annoncer leurs démissions le 11 janvier. Fort de leur victoire contre Nîmes, leurs Aiglons occupent aujourd’hui la sixième place du classement, à trois points du podium.
« Cela fait 18 mois qu’avec Julien Fournier, on fait notre métier comme on n’a pas l’habitude de le faire. Donc cela ne nous convient pas. Les mercatos, il n’y a pas que cela qui ne nous convient pas, mais celui d’été était un peu celui de trop. On a failli partir fin mai, mais on ne l’a pas fait parce qu’on a énormément de respect pour le club, nos salariés, nos supporters. Mais à la fin de l’été et du mercato, quand vous ne pouvez plus faire ce que vous souhaitez, ce n’est plus la peine », avait souligné Rivère le 14 janvier dernier dans Team Duga sur RMC Sport.
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