Après la Fifa, une autre institution du sport mondial se penche sur la situation très compliquée vécue par Hakeem Al-Araibi, actuellement emprisonné en Thaïlande et menacé d’être extradé au Bahreïn, où il risque d’être torturé. Cet ancien joueur de football international de Bahreïn a fui son pays en 2014, après avoir été condamné par contumace à 10 ans de prison pour avoir vandalisé un poste de police. Une version contestée par Al-Araibi, qui assure que les faits qui lui sont reprochés se seraient déroulés alors qu’il jouait un match de football à l’étranger, diffusé à la télévision.
Officiellement réfugié politique en Australie depuis 2017, il a été arrêté le 27 novembre dernier par la police de Thaïlande à l’aéroport de Bangkok, où il venait passer ses vacances. La police s’est basée sur une notice rouge d’Interpol émise par le Bahreïn contre le joueur. Malgré la levée de ce mandat, le joueur reste emprisonné.
« Le président du CIO a personnellement discuté de cette situation préoccupante avec le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, indique le communiqué. La Haut-Commissaire a également déclaré que le HCR était très préoccupé par cette affaire, car Al-Araibi est un réfugié reconnu et devrait être autorisé à retourner en Australie. »
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