Rudi Garcia vit des heures troubles. Son OM n’a plus gagné depuis neuf matchs toutes compétitions confondues et traverse une période inquiétante. Dernier couac en date, la défaite 2-1 au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne, concédée après un but à la dernière minute du Tunisien Wahbi Khazri.
Une défaite d’autant plus douloureuse qu’elle est intervenue dans un match où Marseille empilait les occasions, bien aidé par l’ouverture du score rapide du Néerlandais Kévin Strootman (16e). En cause, donc, le manque de réalisme des attaquants du soir (Thauvin, Ocampos…), seulement suppléés par les entrées en jeu tardives de Clinton N’Jie (85e) puis Valère Germain (90e).
« J’aurais pu changer mes attaquants plus tôt »
Un timing jugé peu réactif que Rudi Garcia n’a pas démenti en conférence de presse ce vendredi. « Je pensais que ceux qui étaient sur le terrain étaient performants. Mais je l’ai reconnu, j’aurais pu changer mes attaquants plus tôt », a ainsi concédé l’ancien technicien romain. « Même si on peut aussi dire que quand j’ai fait sortir Ocampos, on a pris un but, mais bon. Je fais mes choix, ceux qui jouent moins bien ne sont pas tout le temps sur la pelouse et inversement, c’est assez simple. »
L’Argentin, remplacé par N’Jie, était sorti peu après avoir manqué une énorme occasion de 2-1. Seul face à Ruffier, il avait expédié un tir trop prévisible du droit que le portier des Verts n’avait eu aucun mal à détourner.
Cette critique supplémentaire s’inscrit dans un contexte où les supporters reprochent également à l’entraîneur olympien de ne plus faire preuve d’harmonie dans ses compositions d’équipes d’avant-match, privilégiant ainsi une rotation excessive et donc une absence de lisibilité.
Neuvième de Ligue 1, l‘OM doit absolument redresser la barre contre Caen ce dimanche (17h), sous peine de s’enfoncer encore un peu plus dans la crise. Aux attaquants marseillais, défendus par Rudi Garcia face à la presse ce vendredi, de donner raison à leur entraîneur en Normandie.
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