L’arbitrage vidéo (VAR) commencera dès la saison 2018-2019 en Ligue 1. Ses plus ardents défenseurs estiment qu’une telle assistance permettra d’éviter les erreurs commises par les arbitres. Mais lors de Dijon-Marseille, ce samedi lors de 31e journée de championnat, la vidéo aurait-elle permis d’éviter la polémique ? Pas sûr. En cause, le jaune reçu par Frédéric Sammaritano après 10 minutes de match.
Contact mais pas faute
Le Dijonnais est parfaitement lancé en profondeur et entre dans la surface marseillaise avant de s’écrouler après un léger contact avec Bouna Sarr. Tous les spectateurs du Stade Gaston-Gérard croient au penalty mais Jérôme Brisard décide d’avertir le milieu offensif dijonnais pour une simulation. Certes la main de Bouna Sarr traine de manière suspecte sur son adversaire mais Frédéric Sammaritano semble déjà en train de tomber avant le contact.
Si la VAR aurait permis de dire si oui ou non il y avait contact, elle n’aurait rien pu faire dans le jugement rendu par l’arbitre. Ce cas de figure illustre bien les futures limites de la vidéo en Ligue 1. Le débat reste ouvert.
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