« Au moment de se plonger dans notre 9e journée de L1, un retour sur la semaine européenne est nécessaire. A dire vrai, ce sont les deux premières journées de Coupe d’Europe qui m’ont marqué. 

J’ai eu, en effet, le sentiment d’un retour en arrière. C’est comme si le « frémissement » autour de notre foot, que j’ai senti/sens, bref je ne sais plus à quel temps conjuguer mon odorat, s’était éteint.

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L’OL et Monaco en demies il y a deux saisons, l’OM en finale la saison dernière, la progression, la bonne santé de notre L1, sont devenus palpables. On ajoute à ça, un business un peu plus florissant, des perspectives économiques positives et surtout un titre de champion du monde et l’emballement est en route. On a les meilleurs jeunes, on est la Ligue des Talents, et nos entraîneurs n’ont plus à rougir de rien puisque le premier d’entre eux a dominé le monde! 

« Rien n’a changé depuis 1998 »

Le souci, c’est que les résultats de l’équipe de France n’ont jamais été révélateurs de la valeur de notre foot. Nos joueurs continuent d’apprendre le haut niveau à l’étranger. On a peut-être de beaux orangers, mais le jus et la mise en bouteille, ça se passe toujours ailleurs… Rien n’a changé depuis 1998.

Mais revenons à ces deux semaines européennes. Trois victoires en douze matches, le bilan est famélique. On ne va rien reprocher à Monaco qui a joué contre plus fort. On peut mettre en avant l’exploit de l’OL. Mais justement, le souci, c’est que c’est un exploit. Un acte isolé. La façon dont les Lyonnais ont subi le jeu face au Chakhtior est difficilement compréhensible. Une bande de mecs évoluant dans un championnat mineur vient donner une leçon de foot à un de nos clubs phares? Oui c’est bien ce qu’on a vu. Il y avait du jeu, des joueurs et surtout un coach en face. Le score de 2-2 est un petit miracle.

« Perdre contre ces équipes relèvent de la faute pro non? »

Le PSG a comme souvent mis la fessée à un « petit » et a bégayé devant un gros. Comme d’habitude, le PSG fera son bilan plus tard. Comme d’habitude, on attend de voir.

Reste la Ligue Europa. Ça a toujours été, à mes yeux, le révélateur de notre championnat. La collection de matches honteux vus, pendant des années, s’est enrichi ce mois ci. Astana, Limassol, Copenhague, Slavia Prague : Perdre contre ces équipes relèvent de la faute pro non? Pour moi, oui!

Peu importe les raisons, les formes de machin ou duchmurtz… Aujourd’hui, Rennes, Bordeaux et surtout l’OM sont mal en point dans leur groupe. A tel point qu’envisager aucun club français hors poule ne relève pas de la folie! 

« Un tel bilan, c’est inquiétant »

Un tel bilan après seulement deux journées, c’est pour le moins inquiétant. En Ligue des champions, Lyon va devoir se battre durement. Pour Monaco, c’est déjà terminé et il reste Paris, pour la première fois, dans un groupe compliqué.

Alors quoi? Les quatre journées restantes vont permettre un redressement? Ou bien il faudra revenir sur le frémissement et ces deux belles saisons récentes seront requalifiés en belles épopées, en exploits passagers, des moments auxquels notre foot nous a trop souvent habitué. Je ne sais pas vous, mais moi je suis plutôt impatient d’avoir la réponse. »

https://rmcsport.bfmtv.com/football/riolo-triste-bilan-perspectives-moyennes-1538487.html

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