Pour son premier match à domicile en Ligue des champions cette saison, le PSG affronte une équipe a priori à sa portée ce mercredi (en exclusivité sur RMC Sport 1, à 18h55). L’Etoile rouge de Belgrade n’a en effet rien d’un foudre de guerre, surtout dans un groupe qui compte également Liverpool et Naples. Le club serbe n’a en tout cas plus rien à voir avec la brillante équipe qui avait remporté la C1 en 1991.
Paris connaît la recette
Après la défaite il y a deux semaines à Anfield (3-2), dans l’antre des Reds, la victoire est impérative pour les Parisiens. Tout autre résultat serait perçu comme une sérieuse contre-performance, qui hypothèquerait déjà leurs chances de soulever la coupe aux grandes oreilles. Par chance, le PSG peut aborder cette rencontre avec confiance: le club de la capitale n’a jamais perdu un match au Parc des Princes en phase de groupe depuis l’arrivée des Qataris. Mieux encore, le PSG a remporté cinq de six premiers matches de chaque édition dans son stade.
Alors, bien sûr, il est forcément plus aisé de s’imposer à domicile avant le début des rencontres à élimination directe, quand la pression est moindre et l’adversaire moins gradé. Ainsi, trois des cinq victoires parisiennes ont été acquises face au Dynamo Kiev (2012, 4-1), Benfica (2013, 3-0) et Malmö (2015, 2-0). Ça tombe bien, l’Etoile rouge de Belgrade devrait proposer une opposition du même acabit.
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Deux victoires face à des cadors
Les deux autres victoires ont un tout autre parfum. Le 30 septembre 2014, les Parisiens avaient signé un gros coup en s’imposant au Parc face au grand Barça (3-2). On se souvient encore de la rage de Marquinhos après une intervention décisive dans la surface en fin de match, ou des buts de David Luiz (10e), Marco Verratti (26e) et Blaise Matuidi (54e) qui ont répondu aux réalisations de Leo Messi (12e) et Neymar (54e).
La saison dernière, le PSG avait encore davantage impressionné face au Bayern Munich. Un succès 3-0 net et sans bavure, grâce à des réalisations de Dani Alvès (2e), Edinson Cavani (31e) et Neymar (63e). Surtout, ce succès avait consacré la capacité de l’équipe d’Unai Emery à s’adapter, en privilégiant le contre (37% de possession de balle seulement). Une façon de jouer qui aurait été perçu comme un sacrilège, surtout à domicile, sous l’ère Laurent Blanc.
Le contre-exemple anglais
Seul accroc parisien lors de son entrée en piste au Parc, le match nul face à Arsenal, à l’occasion de la première journée de l’édition 2016-2017 (1-1). Emery venait de prendre les rennes de son équipe et Alexis Sanchez (78e) avait répondu à l’ouverture du score d’Edinson Cavani (1ère). Ce fut d’ailleurs la moins bonne campagne à domicile du PSG en phase de groupe, qui a également été accroché par Ludogorets (2-2).
Avec 14 victoires et 4 nuls en 18 rencontres au Parc lors de la première phase de la compétition, le PSG a pris la bonne habitude de faire de son stade une forteresse imprenable et peut aborder avec confiance la confrontation face à Belgrade. D’autant que les Parisiens restent sur un campagne 2017-2018 parfaite dans cette configuration, avec trois victoires et 15 buts marqués.
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