Plus qu’une journée à patienter avant les retrouvailles. Six mois après leur dernier affrontement, l’OL et l’OM se feront face dimanche soir au Groupama Stadium en clôture de la 6e journée de Ligue 1. Le 18 mars dernier, des incidents majeurs avaient émaillé une rencontre très tendue entre les deux Olympiques remportée par les Gones au Vélodrome (3-2). Adil Rami, Marcelo et Anthony Lopes avaient notamment été impliqués dans des échauffourées sur le terrain et dans les couloirs du stade après le coup de sifflet final.
Filmé en train de donner une claque à un intendant de l’OM, Lopes avait écopé de trois matchs de suspension en première instance, avant que sa sanction soit alourdie par la commission supérieure d’appel de la FFF pour passer à cinq matchs de suspension. Dans un entretien accordé ce samedi à L’Equipe, le portier de l’OL explique avoir « tiré les enseignements de ce qui a pu se produire à Marseille » et assure vouloir changer. « J’ai fait un énorme travail sur moi-même avec l’aide de mes conseillers et des personnes qui m’entourent », confie-t-il.
« Laisser une image positive »
« A travers certains actes, je n’ai pu qu’amener des problèmes et inciter des personnes qui ne me connaissent pas à me pointer du doigt. Pourtant, dans la vie de tous les jours, je suis à des années-lumière de ce que j’ai parfois pu dégager sur le terrain », explique Lopes, qui reconnaît avoir commis « une erreur » ce 18 mars au Vélodrome. « Ce qui s’est passé à Marseille, ça m’a mis en danger dans ma situation familiale mais aussi dans ma vie personnelle, celle de tous les jours. J’ai vraiment été considéré comme un petit con », poursuit l’international portugais.
Conscient que son image a été abîmée par cet épisode à Marseille, Lopes entend bien se reprendre. « Moi, je préfère être honnête. On a envie de laisser une image positive. Là, la mienne, elle est clairement négative. À la fin de ma carrière, je n’ai pas envie qu’on dise que j’étais taré complet, présent dans toutes les mêlées. J’ai envie que la balance revienne, au moins, au kiff-kiff », appuie-t-il, convaincu qu’il faudra pour cela « du temps car les gens ne changent pas facilement d’avis ». Et de conclure: « Le jour où on dira que j’ai changé, mûri et pris mes responsabilités, j’aurai la banane. »
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