Huit ans. Une autre époque. Lyon et Bordeaux étaient les deux représentants français en Ligue des champions. Cristiano Ronaldo vivait sa première saison avec le maillot du Real Madrid. Et Manuel Pellegrini en était l’entraîneur. Après avoir terminé deuxième de son groupe en phases de poule, derrière la Fiorentina, l’OL hérite du Real Madrid en 8es de finale. Pas un cadeau quand on connaît le palmarès du club merengue en C1.
Mais entre 2005 et 2010, le Real traverse une période délicate sur la scène européenne. Les Merengue n’ont plus passé les 8es de finale depuis cinq saisons consécutives. L’équipe de Claude Puel a donc bon espoir. Le match aller a lieu le 16 février 2010.
Les hommes de Claude Puel dégagent une belle impression collective, quand le Real s’en remet inéluctablement à ses individualités, Cristiano Ronaldo et Kaka en tête. Grâce à un but de Jean II Makoun au retour des vestiaires, les Lyonnais font la différence dès ce premier match (1-0). Ils abordent le retour en bonne position.
Lyon avait su être patient
Le 10 mars 2010, le 8e retour est bien plus compliqué pour les Lyonnais. Même privés de Marcelo et Xabi Alonso, suspendus, le Real met la pression d’entrée. Menés dès la 6e minute sur un but de Cristiano Ronaldo, ils sont dépassés par les évènements pendant les vingt premières minutes. Fébriles défensivement, ils subissent les vagues madrilènes sans réagir.
A la 26e minute, Gonzalo Higuain est même tout proche de doubler la mise après avoir effacé Hugo Lloris, mais sa tentative heurte le poteau. Finalement, la mi-temps arrive à point nommé pour des Lyonnais qui peuvent enfin reprendre leurs esprits. Claude Puel fait alors rentrer Maxime Gonalons et Kim Kallstrom pour densifier le milieu de terrain rhodanien. Lyon fait preuve de davantage de maîtrise et s’enhardit même.
Au point de voir Miralem Pjanic égaliser à la 75e minute, suite à une bonne remise de Lisandro Lopez. Lyon douche les derniers espoirs espagnols et se qualifie pour les quarts de finale, privant du même coup le Real Madrid d’une éventuelle finale à domicile. Frédéric Thiriez, alors président de la LFP, avait même déclaré : « Quel exploit ! Toute la France du football l’espérait, les Lyonnais l’ont réussi. » Huit ans plus tard, l’adversaire n’a pas changé mais c’est au tour du PSG d’écrire sa propre histoire.
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