Alors que l’on pouvait espérer que le VAR allait calmer les acteurs et les supporters, il n’en est rien. Au contraire. Lors de cette deuxième journée de Ligue1, pas moins de sept actions litigieuses n’ont pas été revisionnées. Et dans les quelques cas où l’arbitre a revisionné les images, cela ne stoppe pas les débats pour autant. Retour sur un week-end agité qui prouve une chose: l’assistance vidéo à l’arbitrage (le vrai nom du VAR) ne va pas mettre un terme aux discussions.

Nîmes-OM: deux décisions litigieuses, aucun appel du VAR

Les Nimois ont effectué une prestation XXL pour s’imposer trois buts à un mais l’OM aurait pu revenir au score bien plus rapidement après le but de Bouanga. Dès la 36e minute, Valère Germain est freiné dans la surface par un gros tirage de maillot de Savanier, qui le fait tomber au sol et Benoît Bastien ou le VAR Amaury Delerue n’ont strictement rien dit, même en voyant les images dans le car-régie. Pourtant la loi 12 est claire, le tirage de maillot ou « tenir un adversaire » consiste à empêcher un adversaire d’avancer ou de se déplacer à l’aide des mains. Cette faute doit être caractérisée par un coup-franc ou un penalty. En fin de match, lors d’un corner marseillais, Germain est de nouveau accroché dans la surface avec un nouveau tirage de maillot sans que l’arbitre ne dise rien. De quoi faire sursauter Joël Quiniou, ancien arbitre international et consultant de RMC Sport: « Le VAR aurait dû signaler un penalty sur Germain »

Strasbourg – Saint-Etienne: une faute de Mitrovic, qui aurait pu donner un second carton jaune, non signalée par le VAR

Lors de ce Strasbourg – Saint-Etienne, si l’arbitre a décidé d’exclure le défenseur stéphanois Neven Subotic en début de match suite à un anéantissement d’une occasion de but évidente. Le VAR aurait pu intervenir pour un deuxième jaune synonyme de carton rouge lorsqu’à la 77e minute, Rémy Cabella est stoppé par Stefan Mitrovic alors qu’il filait au but après un contrôle orienté. Cabella est furieux mais l’arbitre n’a pas sifflé et le VAR n’est pas revenu sur l’action. En effet, le règlement est clair, l’utilisation de l’assistance vidéo est limitée au possible carton rouge direct, et non à un éventuel deuxième jaune amenant un carton rouge. En revanche, le VAR aurait pu mentionné cette faute comme un possible rouge direct à l’arbitre puis ce dernier aurait pu donner un simple carton jaune comme cela a été le cas pour Cristiano Ronaldo face à l’Iran.

Caen – Nice: deux décisions litigieuses en défaveur de Caen

Peut-être l’arbitre a-t-il pris la bonne décision? Peut-être que non? Mais une chose est sûre, l’appel au VAR n’a pas calmé les ardeurs des supporters. A la 24e minute, le défenseur central Christophe Hérelle fait main dans la surface de réparation, une main similaire à celle du penalty donné à l’OM contre Toulouse lors de la première journée mais cette fois-ci, après le visionnage de la vidéo, l’arbitre a décidé de ne pas siffler penalty. Ce qui montre bien que les interprétations des arbitres ne sont jamais les mêmes et que la vidéo n’uniformise pas l’arbitrage. M. Wattelier a décidé d’attribuer un corner, et sur cette action, Caen inscrit son premier but grâce à une tête de Paul Baysse mais l’arbitre siffle une faute du défenseur sur Cyprien.

Caen Nice Main Canal+ – Caen Nice Main

Caen Nice Poussette litigieuse Canal+ – Caen Nice Poussette litigieuse

Guingamp – PSG: un but refusé après revisionnage, une action litigieuse dans la surface non sifflée

Vainqueur 3 buts à 1 face à Guingamp, le Paris Saint-Germain est revenu de loin en première période et aurait pu – aurait dû? – être mené deux buts à zéro. A la 25e minute, Benezet marque de la tête dans un but vide, délaissé par Buffon mais après visionnage des images (durant 4 minutes), M. Turpin décide de refuser le but car Benezet crochète très légèrement Colin Dagba. Le contact existe mais n’est pas intentionnel. Peu importe la décision de M. Turpin, le litige reste toujours présente.

Guingamp PSG Benezet Canal+ – Guingamp PSG Benezet

A lire > L’arbitre a-t-il eu raison d’annuler le but du break de Benezet?

A la 79e minute, Thomas Meunier percute dans la surface Marcus Coco qui filait vers le but parisien, alors qu’il y avait 1-1. L’arbitre n’a rien dit et quelques minutes plus tard, le PSG inscrivait le but du 2-1 grâce à Kylian Mbappé. Deux décisions qui ont provoqué la colère du président de l’En Avant Guingamp, Bertrand Desplat.

Meunier Coco Canal+ – Meunier Coco Meunier Coco 2 Canal+ – Meunier Coco 2 Pour Thomas Meunier, interpellé sur Twitter, le contact ne mérite pas penalty.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/var-les-7-actions-litigieuses-du-week-end-qui-font-jaser-1509058.html

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