Il a réalisé le fantasme de millions d’enfants. Celui de porter le n°10 du Real Madrid avec son surnom floqué au dos. Un kiff que s’est offert « Lass » Diarra pendant deux ans, avant de céder son bien à Mesut Özil. Six ans après son départ d’Espagne, le milieu de terrain du PSG s’apprête donc à vivre un moment spécial, ce mardi au Parc des Princes, lors de ce fameux 8e de finale retour de Ligue des champions. En attendant de savoir s’il débutera face à son ancien club, RMC Sport s’est replongé dans les années madrilènes de Diarra. Avec un bilan honnête mais sans grand éclat.
C’est en janvier 2009 que l’international français débarque à la Maison Blanche en provenance de Portsmouth. Contre un chèque de 20 millions d’euros, ce qui représente une belle somme pour l’époque. Il restera trois saisons et demie avant de filer en Russie, à l’Anzhi Makhachkala, qui s’offre alors plusieurs stars mondiales à coups de salaires mirobolants. Mais au final, que retenir du passage de « Lass » chez les Merengue?
135 matchs, trois entraîneurs
Déjà, beaucoup de temps de jeu. Le natif de Paris a disputé 135 matchs, souvent comme titulaire, dont 24 en Ligue des champions. Avec cinq passes décisives et un but à la clé, inscrit en août 2009 face à La Corogne. Un bilan très honorable lorsqu’il s’agit de se faire une place dans un secteur ultra-concurrentiel, où il a côtoyé Fernando Gago, Mahamadou Diarra, Javi Garcia, Xabi Alonso, Sami Khedira, Esteban Granero ou Nuri Sahin.
Si l’Espagnol Juande Ramos est à l’origine de sa venue, l’ancien joueur d’Arsenal et Chelsea a également évolué sous les ordres de Manuel Pellegrini, puis de José Mourinho. Utilisé le plus souvent au poste de milieu défensif, Diarra a également évolué en relayeur et même comme latéral droit. Une polyvalence qui lui a permis de gratter le maximum de minutes jusqu’à son départ. Question palmarès, en revanche, c’est assez pauvre. Face à la domination du Barça de Pep Guardiola, le Real n’a pas remporté grand-chose avec Diarra. Le titre de champion 2011-2012 figure sur son CV, mais il n’a disputé que deux matchs en août cette saison-là, avant de plier bagages.
Une Coupe du Roi face au Barça, une élimination contre l’OL
Le grand moment de son épopée madrilène restera la victoire en Coupe d’Espagne face au FC Barcelone en 2011, avec un but de Cristiano Ronaldo en prolongation. Mais celui qui a connu Angel Di Maria lors de sa dernière saison au Real a également connu quelques grosses déceptions, comme cette élimination face à l’OL en 8es de finale de la Ligue des champions en 2010 ou cette claque mémorable reçue à Bernabeu face aux partenaires de Lionel Messi en Liga (2-6). Pas de quoi rester dans l’histoire du club donc, mais suffisant pour emmagasiner une expérience dont le PSG aura sans doute besoin pour s’offrir une soirée de légende.
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