Son nom avait circulé, comme une évidence, dans la presse espagnole pour reprendre les rênes de la Roja. C’est finalement Luis Enrique qui a été nommé sélectionneur de l’Espagne le 9 juillet dernier. L’ancien coach du Barça succède à Fernando Hierro, qui avait pris l’intérim durant la Coupe du monde (stoppée en huitième de finale contre la Russie) à la suite du limogeage soudain de Julen Lopetegui juste avant le début de la compétition.
Dans un entretien accordé à la Cadena Cope, Luis Rubiales a confié avoir reçu un message de la part de Newcastle, deux jours après le licenciement de lopetegui. Le club anglais proposait les services de son entraîneur.
« Après avoir licencié Julen, j’ai tout de suite appelé (Fernando) Hierro, raconte le président de la Fédération espagnole. Je lui ai dit ‘on ne va rien changer’. Deux jours plus tard, j’ai reçu un message de Newcastle disant : ‘Êtes-vous intéressé par notre entraîneur? Il est à votre disposition’. Nous avons répondu ‘merci, mais non’. » Il ne dit en revanche pas si l’ancien coach mythique de Liverpool lui était proposé le temps du Mondial ou pour un mandat plus long.
Même Obama approuve le renvoi de Lopetegui
Luis Rubiales est également revenu sur le départ brutal de Julen Lopetegui. Le président de la Fédération n’avait pas supporté l’annonce du Real Madrid, qui communiquait la nomination de son nouvel entraîneur alors que celui-ci n’en avait semble-t-il pas informé ses dirigeants. « Je respecte et j’admire le Real, assure Rubiales. Mais on ne peut pas tolérer que des choses se fassent dans le dos. J’aurais agi de la même manière si cela avait été le Barça. J’ai eu un jour une conversation avec Obama. Il me disait que dans certaines circonstances, il faut savoir agir, et qu’ils étaient sur la même ligne que la décision que nous avions prise. » Si c’est Barack qui le dit…
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