Roberto Martinez, sélectionneur de la Belgique, reconnaît une part de psychologie dans les échecs de la Belgique aux portes d’un titre, comme ce fut le cas lors de la dernière Ligue des nations. Même s’il note de nets progrès face à la France.
La génération dorée de la Belgique a encore échoué à remporter un titre en Ligue des nations. Troisième au Mondial 2018, éliminée en quarts de l’Euro 2021, la sélection est tombée contre la France (3-2) en demi-finale du Final Four. Roberto Martinez, sélectionneur des Diables Rouges depuis 2016, y voit une part de mental.
« Il faut être bien supérieur pour remporter un trophée »
« Nous en sommes conscients et c’est là que nous avons orienté notre travail en ce moment, confie-t-il dans une interview à la Cadena Ser. Il y a une grande barrière psychologique. Il faut être bien supérieur pour remporter le premier trophée et ensuite les choses changent. »
Malgré cela, le technicien espagnol sent de vrais progrès au sein de son équipe. La première mi-temps face à la France (la Belgique menait 2-0) confirme son ressenti. « Être capable de gérer le moment est très important, poursuit-il. La première mi-temps a été un changement radical par rapport au jeu que nous avions en 2018. Je pense que les 45 minutes vous donnent une idée de notre niveau de football, mais dans la seconde, nous devons améliorer cet aspect. »
« Les joueurs ont été critiques, mais ça se comprend »
Cet optimisme n’a pas empêché quelques interrogations chez ses joueurs. « Ils ont été critiques, mais ça se comprend, poursuit l’ancien entraîneur d’Everton. Quand tu échoues, cela crée beaucoup d’attentes. Au bout de quelques jours, le bon sens arrive et on voit que l’équipe belge est là parmi les quatre meilleures, presque qualifiée pour la Coupe du monde… »
Sous contrat jusqu’à la Coupe du monde 2022, Martinez n’a pas tranché sur son avenir à la tête de la sélection. « Non, je n’ai pas encore décidé, conclut-il. Chaque fois que je parle de mon avenir, je ne le clarifie généralement pas. Nous sommes toujours dans un très beau et ambitieux projet et nous devons y penser au jour le jour. J’ai appris que la partie émotionnelle d’une équipe nationale est portée à un autre niveau que ce qui se passe dans un club. C’est agréable d’avoir un gros rendez-vous comme ça. »
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