Le nom de l’entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, et de l’attaquant du PSG, Angel Di Maria, figurent dans liste des personnes qui seraient impliquées dans les affaires d’évasion fiscale révélée par les « Pandora Papers. »
Pep Guardiola visé par une affaire de fraude fiscale. Le nom de l’actuel entraîneur de Manchester City apparaît dans la liste des personnalités épinglées dimanche par la Pandora Papers. L’enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), fruit du travail de plus de 600 journalistes dans 117 pays, a mené jusqu’au technicien catalan de 50 ans. Selon ces investigations, Pep Guardiola était titulaire depuis 2007 d’un compte à la Banca Privada de Andorra (BPA), une banque en Andorre, via une société au Panama,
Il n’aurait pas déclaré ses revenus comme joueur d’Al Alhi
Avant de profiter de l’amnistie fiscale actée par le gouvernement espagnol en 2012, Guardiola a perçu sur ce compte des revenus issus de son contrat comme joueur du club qatari d’Al Alhi avec lequel a joué entre 2003 et 2005.
A partir de 2012, Pep Guardiola, devenu entraîneur au Barça après sa carrière de joueur, a régularisé sa situation fiscale. Selon un de ses proches, il percevait cet argent en Andorre parce qu’il n’avait pas pu obtenir un certificat de résidence au Qatar où il percevait un salaire de deux millions d’euros par an.
Di Maria à nouveau épinglé
L’attaquant international argentin du PSG Angel Di Maria (mais également Javier Mascherano) figure lui aussi dans les « Pandora Papers ». Depuis 2009, avant son arrivée au Real Madrid, le joueur du PSG aurait aussi profité d’une société écran au Panama pour ne pas déclarer ses revenus liés aux droits d’images dans un compte bancaire en Suisse. Entre 2013 et 2017, il aurait ainsi versé plus de huit millions d’euros sur ce compte. Comme son ex-partenaire au PSG, Javier Pastore, Di Maria avait déjà été épinglé par les Panama Papers, une autre enquête internationale sur l’évasion fiscale.
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