Le Racing club de Lens a infligé sa première défaite de la saison à l’OM ce dimanche (2-3), pour prendre la deuxième place de Ligue 1 à son adversaire dans un match animé et spectaculaire.

L’air de rien, s’il est toujours aussi spectaculaire et déploie un jeu attractif, l’OM conserve aussi les mêmes défauts, et fait du surplace dans le championnat de France. Pire, le club phocéen a encaissé sa première défaite (2-3) de la saison dimanche, contre le Racing Club de Lens, en épilogue de la 8e journée de Ligue 1, quatre jours après un match nul (0-0) à Angers. Bluffants de maturité dans le jeu, les Sang et Or sont dauphins du Paris Saint-Germain au terme de ce week-end. Et c’est loin d’être volé tant l’entame des Lensois a été cohérente, avec un pressing énorme sur les défenseurs et une organisation difficile à déjouer pour les Marseillais.

Le plan des joueurs de Franck Haise a permis de contenir le jeu de position des Olympiens, fait de nombreux dézonages et de mobilité parmi les joueurs de l’OM, en laissant peu d’espaces entre les lignes, et encore moins d’intervalles. L’ouverture du score rapide de Florian Sotoca sur penalty (9e) leur a permis de prendre davantage confiance dans leurs possibilités sur le plan offensif. Le but fantastique de Frankowski (27e) a achevé de les libérer. De la même façon, l’OM s’en est remis à une inspiration géniale de son capitaine Dimitri Payet pour changer la physionomie d’une rencontre très animée et indécise jusqu’au bout.

Saïd se rate puis ajuste Lopez

Bousculé et rapidement mené de deux buts par un Racing Club de Lens conquérant et joueur dans un Vélodrome encore meurtri par le décès d’un supporter en milieu de semaine, l’OM a pu compter sur Dimitri Payet, auteur d’un doublé (33e, 45e+3), pour sonner la révolte. De retour dans le onze de départ de Jorge Sampaoli, l’international a marqué un but superbe sur un maître coup franc (33e) avant d’égaliser en transformant un penalty généreux accordé à Bamba Dieng (45e+3), juste avant la mi-temps.

Poussés par un Vélodrome en fusion, les Marseillais ont repris le dessus en termes de maîtrise et de possession, au moins jusqu’à l’égalisation. La rencontre s’est quelque peu rééquilibrée ensuite, au retour des vestiaires. Réorganisé à plusieurs reprises au gré des changements opérés par son entraîneur, l’OM s’est procuré coup sur coup deux des situations les plus chaudes. Outre la frappe surpuissante du Turc Cengiz Ünder qu’il a vu s’écraser sur sa barre, Jean-Louis Leca a dû s’employer au sol devant Bamba Dieng pour repousser la tête piquée de l’attaquant sénégalais, remplacé dans la foulée.

Et c’est depuis le banc que l’ancien pensionnaire de l’institut Diambars (Sénégal) a assisté impuissant à la tête croisée imparable de Wesley Saïd (71e), lequel venait tout juste de rater un face-à-face seul face à Pau Lopez (68e). C’est aussi cela la force de ces Lensois, de ne jamais douter. Sans paniquer, le Racing Club de Lens s’est efforcé de conserver intelligemment le ballon à la récupération du ballon. Mention spéciale à Seko Fofana (93% de passes réussies, 11 ballons récupérés), absolument partout sur le terrain, et un exemple de dévouement sur le terrain.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1/ligue-1-l-enorme-coup-de-lens-premier-tombeur-de-l-om-et-dauphin-du-psg_AV-202109260250.html

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