Selon la presse espagnole, un juge d’un tribunal de commerce de Madrid a donné cinq jours à l’UEFA pour annuler les sanctions contre les clubs impliqués dans le projet avorté de Super League, sinon quoi son président Aleksander Ceferin sera poursuivi.
Cinq mois après le rocambolesque épisode de la Super League, projet lancé par quelques gros clubs européens et très vite avorté, la bataille se poursuit sur le terrain judiciaire. Notamment en Espagne.
Ce lundi, plusieurs médias espagnols dont As nous apprennent ainsi que le juge Manuel Ruiz de Lara, du 17e tribunal de commerce de Madrid, vient de mettre un énorme coup de pression à l’UEFA, en lui donnant cinq jours pour annuler ses sanctions contre les clubs fondateurs de la Super League et le faire savoir sur son site officiel, sinon quoi son président Aleksander Ceferin pourra être poursuivi.
Une décision de justice non respectée
Début mai, l’UEFA avait annoncé des sanctions économiques contre les neuf formations ayant rapidement abandonné l’idée d’une Super League (Arsenal, Milan, Chelsea, Atlético, Inter, Liverpool, Manchester City, Manchester United et Tottenham), en se réservant le droit de taper plus fort encore sur le Real Madrid, le Barça et la Juventus, les trois derniers clubs frondeurs lui tenant tête. Mais le fameux Manuel Ruiz de Lara et le tribunal de commerce de Madrid, début juillet, avaient ordonné la levée des sanctions.
N’ayant visiblement pas été écouté, le magistrat a donc haussé le ton. Selon un communiqué relayé par As, Ruiz de Lara explique ainsi que « l’UEFA n’a prouvé en aucune manière qu’elle a procédé à l’annulation des procédures disciplinaires ouvertes contre le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus de Turin » et épingle l’instance dirigeante du foot européen pour sa « volonté gênante tendant à consolider les pratiques anticoncurrentielles ».
https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-des-champions/super-league-la-justice-espagnole-met-la-pression-sur-l-uefa_AV-202109200410.html