La commission de discipline de la LFP va trancher ce mercredi sur l’épineux dossier de Nice-OM, arrêté à la 75e minute de jeu, le 22 août dernier, après des échauffourées entre supporters et joueurs. Tout est possible dans un règlement très flou.
Une partie des acteurs du tumultueux Nice-Marseille du 22 août dernier se retrouve à Paris, ce mercredi (18h). Ils ont rendez-vous avec la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) qui devrait prendre de nouvelles sanctions après la suspension infligée à Pablo Fernandez, préparateur physique de l’OM, et le huis clos prononcé contre l’Allianz Riviera pour le match face à Bordeaux. Pour l’occasion, les deux clubs montent en force à la capitale pour défendre leurs intérêts (Longoria en visio ou sur place mais aussi Sampaoli et Payet entre autres pour l’OM, Galtier, Dante, Todibo et Kluivert pour Nice). Mais aussi pour obtenir le gain du match.
L’une des attentes principales est de connaitre le sort du match, arrêté à le 75e minute de jeu alors que Nice menait 1-0. Chaque club en demande le gain sur tapis vert. Et chacun a bon espoir d’y parvenir puisque les textes se montrent très flous à ce sujet. Plusieurs choix se présentent à la commission: faire rejouer le match en intégralité, geler le score et n’accorder aucun point à personne ou le faire reprendre pour le dernier quart d’heure.
PSG-Basaksehir, arrêté dans d’autres circonstances, avait repris au moment de l’interruption
Cette dernière hypothèse ne semble pas envisagée par les clubs. La saison dernière, la rencontre de Ligue des champions entre le PSG et Basksehir avait pourtant repris à la 14e minute, au lendemain de son interruption. Les circonstances étaient différentes puisque les joueurs des deux équipes avaient décidé de ne pas reprendre le match après des propos racistes tenus par un arbitre-assistant en direction de Pierre Webo, membre du staff turc. Cela n’impliquait pas d’échauffourées entre joueurs et supporters, comme c’est le cas pour Nice-OM.
L’idée de reprendre la rencontre là où elle s’est arrêtée représente une organisation complexe, dans un calendrier surchargé pour si peu de temps. Mais elle n’est pas écartée par le règlement de la LFP qui laisse la commission de discipline trancher.
L’article 549 intitulé « procédure en cas d’incidents de match », fait état du cas où un match est arrêté. « Si la ou les interruptions de match ont manifestement été inefficaces, l’arbitre doit, en dernier ressort, après consultation des délégués de la rencontre et des représentants des autorités publiques, arrêter définitivement le match, indique le texte. De tels incidents relèvent de la compétence de la Commission de Discipline de la LFP. Toute décision de la Commission de Discipline est renvoyée pour enregistrement à la Commission des Compétitions. »
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