Noël Le Graët s’est enfin exprimé sur les incidents du match de Ligue 1 entre Nice et l’OM. Huit jours après les débordements liés aux supporters, le président de la FFF a regretté lundi la reprise de la rencontre malgré l’absence des Marseillais.
Le choc entre Nice et l’OM du 22 août a constitué une mauvaise publicité pour la Ligue 1. Interrompu à la suite de l’envahissement du terrain par des supporters azuréens, le match a finalement repris sans les Marseillais. La commission de discipline de la LFP s’est ensuite emparé du dossier et a infligé un huis club aux Aiglons pour leur match contre Bordeaux. Longtemps muet sur le sujet, Noël Le Graët s’est exprimé ce lundi au travers d’un entretien accordé au journal Ouest-France.
« J’étais vexé, choqué. Quand je me dis qu’on se bat pour qu’il y ait des spectateurs dans les stades…, a d’abord pesté le président de la Fédération française de football. Aujourd’hui, dans ma position, je ne peux que regretter, mais je ne peux rien dire. Je dois laisser les commissions travailler. »
Le Graët ne compend pas la reprise
Malgré la volonté de l’arbitre de ne pas reprendre, les pouvoirs publics et en particulier le préfet des Alpes-Maritimes ont choisi de faire revenir les joueurs sur le terrain pour disputer le dernier quart d’heure. Si les Niçois se sont exécutés, le groupe phocéen a refusé après les blessures de Dimitri Payet, Mattéo Guendouzi et Luan Peres. En attendant la validation du résultat du match par la LFP, Noël Le Graët a critiqué cette volonté de reprendre à tout prix.
« D’abord, l’arbitre ne voulait pas reprendre, a expliqué le patron du foot tricolore. Ensuite, après une heure de repos forcé, il n’y avait plus d’intérêt. »
Le Graët: « Empêcher les irresponsables de venir »
Reste alors à trouver des moyens de lutter contre les débordements dans les stades français. Là encore, Noël Le Graët, veut cibler directement les supporters trop violents.
« [Il faut] Empêcher les irresponsables de venir au match, a proposé le dirigeant breton. Il y a des caméras partout et ils doivent être sévèrement sanctionnés, être interdits de stade. La protection des joueurs doit être prioritaire. »
Et le président de la FFF de préciser sa position après l’appel à l’aide de Vincent Labrune aux autorités: « Pourquoi pas? Mais je ne suis pas certain qu’un préfet doive décider du nombre de matches de suspensions, a indiqué Noël Le Graët. C’est le seul commentaire que je ferai. »
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