Jacques Cardoze, directeur de la communication de l’OM, a répondu aux propos de Christian Estrosi, qui avait pointé du doigt les comportements de Longoria et Payet lors de la rencontre arrêtée entre Nice et Marseille dimanche. Cardoze juge le discours du maire niçois « inadmissible, scandaleux et mensonger ».

Les échanges se poursuivent entre les clans niçois et marseillais, au sujet des incidents qui ont stoppé la rencontre entre les deux clubs dimanche soir. Jacques Cardoze, directeur la communication de l’OM, a pris la parole à nouveau, dans des propos rapportés par L’Equipe. L’homme répond avec virulence à Christian Estrosi.

Ce mardi, le maire de Nice a dénoncé « une attitude agressive, violente, détestable » du président Pablo Longoria en tribune, tout en condamnant fermement Dimitri Payet, auteur d’un jet de bouteille qui a conduit la colère et l’intrusion soudaine des supporters du Gym sur la pelouse: « Si le geste des supporters qui ont lancé des bouteilles est inacceptable, celui de Payet l’est encore plus (…) C’est ce qui a mis le feu aux poudres ».

« Je trouve honteux et irrespectueux que l’on fasse porter la responsabilité à M.Longoria »

En réponse à cela, Jacques Cardoze s’est dit « outré par les propos de M. Estrosi, qui devrait avoir honte du dispositif mis en place dimanche soir, pas à la hauteur de l’enjeu ». « Le fait qu’il ne mesure pas la dangerosité et le risque d’un match comme celui-là, cela me paraît plus grave que les péripéties de cours d’école de la tribune présidentielle, estime-t-il. Les Niçois éludent le principal problème, qui est que leur stade n’était pas à la hauteur ».

Le directeur de la communication marseillais répète que la sécurité n’était pas assurée à l’Allianz Riviera: « Quand je vois M. Rivère dire qu’avec les filets, Nice aura un stade sécurisé, cela veut bien dire qu’il ne l’était pas, et qu’il y a eu une faille gigantesque dimanche soir. Je trouve honteux et irrespectueux que l’on fasse porter la responsabilité à M. Longoria. Les propos de M. Estrosi sont inadmissibles, scandaleux et mensongers ».

« On ne peut pas le laisser se faire salir comme cela »

Alors que des tensions ont également éclaté dans les tribunes présidentielles, Cardoze raconte comment les dirigeants du Gym ont agacé le clan olympien: « Les Niçois nous disaient « tais-toi », « assieds-toi », pendant toute la première période. (…) Et à la 75e minute, c’est Mme Rivère qui vient nous dire: « Arrêtez, ce n’est rien ces projectiles ». Elle agrippe le bras de Pablo Longoria qui, dans un geste ferme, la pointe du doigt et lui demande de ne pas le toucher. Là, José Cobos est intervenu. Il n’y a eu aucun geste ou parole déplacés de la part de Pablo Longoria, on ne peut pas le laisser se faire salir comme cela ».

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Ce lundi, l’ancien journaliste avait évoqué au micro de Rothen s’enflamme que « la sécurité des joueurs n’était pas garantie », en pointant déjà du doigt l’enceinte niçoise. Les deux équipes ont été convoquées par la Commission de discipline qui se réunit ce mercredi à 17h45 pour faire un premier état des lieux des incidents et décider du sort de la rencontre, qui s’est arrêtée à 1-0 pour Nice à la 75e minute de jeu.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1/incidents-nice-om-m-estrosi-devrait-avoir-honte-lance-cardoze_AV-202108250082.html

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