Convoqué devant la Commission de Discipline de la LFP, l’OM se prépare à plaider sa cause suite aux incidents intervenus lors du choc de la troisième journée de Ligue 1 face à Nice.

Une bataille juridique a donc commencé entre Niçois et Marseillais qui se rejettent la responsabilité des incidents de dimanche soir lors du choc de la troisième journée de Ligue 1 à l’Allianz Riviera. Les deux clubs ont été convoqués devant la Commission de Disicipline de la LFP qui se réunira mercredi.

Du côté de l’OM, l’un des arguments principaux est le fait que Benoît Bastien, l’arbitre de la rencontre, ne voulait pas reprendre la partie. Le club phocéen affirme en avoir la preuve. Certaines sources olympiennes indiquent en effet que l’arbitre central a fait part, dans son rapport, de ses réticences à continuer le match car selon lui les conditions de sécurité n’était pas garanties.

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Les dirigeants olympiens affirment d’ailleurs que la décision de ne pas signifier rapidement que le match ne reprendrait pas était avant tout un choix du préfet des Alpes-Maritimes pour éviter d’autres échauffourées à la sortie du stade. Il s’agissait donc d’un enjeu de sécurité publique.

Dans ce dossier, Marseille a principalement deux objectifs. Savoir si le club marseillais aura match perdu ou non, ou si l’OM peut récupérer les trois points sur tapis vert.

Une jurisprudence Bastia-OL?

Les débordements de l’Allianz Riviera ont rappelé à certains amateurs de la Ligue 1, les incidents ayant entraîné l’arrêt du match entre Bastia et Lyon en avril 2017. Après un envahissement de terrain et des coups portés aux Lyonnais, le match avait été stoppé dès la mi-temps.

Même si à l’époque le match avait été totalement arrêté, la rencontre entre Bastia et Lyon pourrait servir de jurisprudence ou en tout cas de référence. Lyon avait eu match gagné sur tapis vert et la décision avait ensuite confirmée en appel.

L’OM espère éviter de lourdes sanctions

L’autre enjeu pour l’olympique de Marseille est de défendre les joueurs ou membres du staff qui risqueraient une suspension à cause des incidents sur la pelouse. L’OM. ne se fait pas d’illusions sur le fait que Pablo Fernandez, le préparateur physique de l’équipe et adjoint de Jorge Sampaoli, sera sanctionné. Le membre du staff a été aperçu en train de donner un coup de poing à un supporters des Aiglons lors de l’envahissement de terrain.

Le mauvais réflexe de Dimitri Payet qui a jeté deux bouteilles d’eau dans les tribunes après avoir reçu le projectile dans le dos sera aussi au cœur du dossier. L’OM espère la clémence et la compréhension de la commission de discipline et a notamment apprécié les propos de Roxana Maracineanu ce matin sur BFMTV.

Beaucoup d’observateurs estiment en effet que ce geste d’humeur peut être compréhensible vu l’état de nervosité dans lequel pouvait se trouver Dimitri Payet après avoir reçu cette bouteille d’eau dans le dos.

L’OM va se baser sur de nombreuses photos prises dans le vestiaire qui mettent en évidence les marques ou blessures pour certains joueurs. Les avocats du club vont visionner ce lundi un maximum d’images pour se faire une idée plus précise de la situation.

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Le mot d’ordre de la défense est de faire passer le message que les Marseillais sont d’abord les victimes et qu’ils avaient essuyé dès le début de la rencontre voire même au moment de l’échauffement quelques projectiles, des incidents pour lesquels arbitres et délégués n’avaient pas jugé bon d’intervenir pour calmer la tribune niçoise.

Florent Germain

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1/incidents-de-nice-om-les-arguments-de-marseille-sur-le-terrain-juridique_AV-202108230280.html

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