Les géants du numérique, Twitter et Facebook, assurent avoir agi contre certains de ses utilisateurs ayant proféré des injures racistes contre les joueurs anglais Marcus Rashford, Jadon Sancho et Bukayo Saka après leurs tirs au but manqués en finale de l’Euro.
Twitter et Facebook ont assuré lundi qu’ils s’efforçaient de supprimer les commentaires racistes déversés sur leurs plateformes contre trois joueurs noirs de l’équipe d’Angleterre à la suite de la défaite du pays en finale de l’Euro de football. Ces insultes à l’encontre de Marcus Rashford, Jadon Sancho et Bukayo Saka, sur lesquelles la police a ouvert une enquête, ont été condamnées unanimement, du Premier ministre Boris Johnson au sélectionneur Gareth Southgate qui les a qualifiées d' »impardonnables ».
Des comptes suspendus définitivement
« Les insultes racistes odieuses dirigées contre les joueurs anglais hier soir n’ont absolument pas leur place sur Twitter », a déclaré un porte-parole du service de messagerie basé à San Francisco. « Au cours des dernières 24 heures, grâce à la combinaison de contrôles automatisés (…) et de contrôle par des humains, nous avons rapidement supprimé plus de 1.000 tweets et suspendu définitivement un certain nombre de comptes pour infraction de nos règles », a-t-il ajouté.
Facebook, la maison mère d’Instagram, avait déjà souligné de son coté avoir « rapidement supprimé les commentaires et les comptes insultants envers les footballeurs anglais », et promis de « continuer à prendre des mesures contre ceux qui enfreignent nos règles ». « Rien ne résoudra ce problème du jour au lendemain, mais nous nous engageons à protéger nos utilisateurs contre les insultes », a affirmé Facebook.
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Les trois joueurs particulièrement ciblés sont entrés en fin de rencontre et ont raté leur tir au but, scellant la défaite de l’Angleterre face à l’Italie (1-1 a.p., 3-2 t.a.b.). Le ministre britannique de la Culture et des Sports, Oliver Dowden, a appelé les groupes de réseaux sociaux à s’attaquer davantage au racisme en ligne. A défaut, a-t-il prévenu, « notre nouveau projet de loi sur la sécurité en ligne leur infligera des amendes pouvant atteindre 10% de leurs revenus mondiaux ».
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