Après la qualification de Chelsea face au Real Madrid en demi-finale de Ligue des champions, Thomas Tuchel va connaître une deuxième finale consécutive sur le banc après celle avec le PSG l’an dernier. Pour Éric Di Meco, l’Allemand peut mieux se concentrer sur ses responsabilités d’entraîneur chez les Blues qu’à Paris, où il était confronté à d’autres problèmes « politiques ».

Inédit. Mercredi soir, Thomas Tuchel est devenu le premier entraîneur de l’histoire à atteindre une deuxième finale consécutive de Ligue des champions en deux ans avec deux clubs différents. Après avoir mené le PSG à la première finale de son histoire l’an dernier face au Bayern Munich, le technicien allemand va cette fois-ci la disputer avec Chelsea, contre Manchester City, le 29 mai (à suivre sur RMC Sport).

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À peine quelques mois après sa prise de fonctions chez les Blues, Thomas Tuchel s’est offert le privilège d’aller disputer une nouvelle finale. Il se mesurera à Pep Guardiola, qu’il avait réussi à battre en demi-finale de FA Cup le mois dernier. Alors que le PSG a vu son parcours être stoppé aux portes de la finale, butant sur Manchester City, les polémiques autour du choix de la direction parisienne de se séparer de son technicien resurgissent. Notamment dans les propos de Thiago Silva en fin de rencontre.

« Le problème, c’est que tu ne gères pas que le terrain quand tu es entraîneur de Paris »

Pour Eric Di Meco, il est clair que Thomas Tuchel est libéré à Chelsea et qu’il peut davantage se concentrer sur ses responsabilités d’entraîneur. Plus qu’à Paris, où il était, selon lui, distrait par d’autres problèmes qui dépassaient le sportif.

« Il y a un problème dans la gestion de l’équipe pour un entraîneur au PSG. Tuchel explique mercredi: ‘moi je suis arrivé ici, on m’a donné les clés du camion, je fais ce que je veux et tout le monde me soutient’. Cela veut dire que Ziyech, qui a été payé un bras et demi… eh bien il est sur le banc, constate le membre de la Dream Team RMC Sport. À Paris, Tuchel dit ‘je fais de la politique’. Le problème, c’est que tu ne gères pas que le terrain quand tu es entraîneur de Paris. Il faut que tu gères la complexité du vestaire, les egos, l’extra-football, les dirigeants… »

Thomas Tuchel lors du match PSG-Rennes, le 7 novembre 2020

Thomas Tuchel lors du match PSG-Rennes, le 7 novembre 2020

Thomas Tuchel lors du match PSG-Rennes, le 7 novembre 2020 © Icon Sport

Tuchel contraint de renoncer à ses idées au PSG?

Eric Di Meco se souvient du passage de l’Allemand au PSG et estime qu’il avait commencé à implanter ses idées… avant d’y renoncer. « Il a essayé de jouer comme il voulait quand il est arrivé à Paris. Il n’avait pas un effectif fait pour jouer comme il voulait, note le consultant. À un moment, il s’est senti presque obligé de faire jouer quatre offensifs. Cela veut dire que tu enlèves un joueur au milieu de terrain donc que tu es obligé de renforcer ce secteur, tu es tenté de faire monter Marquinhos parce que c’est une sécurité défensive. Il a été obligé de composer alors que ce n’était peut-être pas son idée. »

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En l’espace de quelques semaines sur le banc de Chelsea, Thomas Tuchel a réussi à transmettre ses idées à son effectif, replaçant les Blues en Premier League à la quatrième place alors qu’ils étaient neuvièmes au moment du départ de Frank Lampard fin janvier. Pour Di Meco, l’Allemand est le « patron » de l’équipe londonienne: « À Chelsea, c’est lui le patron, le taulier. Personne ne va lui faire une réflexion sur sa composition d’équipe ou ce qu’il fait. Il fait son métier, c’est-à-dire gérer le football. »

https://rmcsport.bfmtv.com/replay-emissions/super-moscato-show/a-chelsea-c-est-lui-le-patron-di-meco-juge-tuchel-plus-libre-qu-au-psg_AV-202105060419.html

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