Après la victoire de Lille contre le PSG (1-0) samedi, Christophe Galtier s’était agacé du deuxième test positif au Covid-19 de son joueur Yusuf Yazici et de Marco Verratti côté parisien. Le technicien lillois regrette l’absence d’obligation pour retester des joueurs ayant déjà contracté le virus. La LFP place la responsabilité sur les médecins des clubs.
Malgré le succès de son équipe de Lille (1-0) au Parc des Princes face au PSG samedi, dans le cadre de la 31e journée de Ligue 1, Christophe Galtier n’a pas manqué de remettre en doute le protocole Covid-19 de la Ligue de football professionnel. Une position qui survient après le nouveau test positif de Yusuf Yazici (déjà positif en janvier) à son retour de la sélection turque.
Pour l’entraîneur du LOSC, qui a également cité l’exemple similaire de Marco Verratti au sein du club parisien, son joueur aurait obligatoirement dû être régulièrement retesté en France, même s’il avait déjà contracté le virus. Un cas qui, selon lui, n’est pas prévue par l’instance du football français.
« Que va-t-il se passer dans la semaine qui arrive? On s’aperçoit finalement que des personnes qui ont déjà eu le Covid peuvent avoir un autre Covid », avait réagi l’entraîneur lillois en conférence de presse. Selon lui, la LFP n’exigeait pas de nouveaux dépistages PCR pour les joueurs avec un test sérologique positif (mettant en évidence la présence d’anticorps qui prouvent que le coronavirus a déjà été contracté).
« C’est au médecin du club de prendre la décision »
Contactée par RMC Sport, une source interne de la LFP précise que la décision de retester ou non des joueurs ayant déjà contracté le coronavirus revient aux staffs médicaux des clubs. « Si vous lisez le protocole, c’est au médecin du club de prendre la décision, précise ce proche de la commission Covid-19. Celui du LOSC aurait donc très bien pu décider de retester son joueur avant. »
Pour rappel, l’ensemble des médecins du football français ont réclamé à cette commission que la décision de retester ou non les joueurs leur revienne. Ce que le gouvernement, qui a la main sur le dossier, a validé. D’ailleurs, l’Etat ne valide plus le choix de la commission de l’UEFA, qui permettait de ne plus être testé pendant trois mois après un test positif. Santé publique France, reprenant des informations du Haut Conseil de la santé publique, note de son côté que deux mois après un test positif, il n’y a pas d’assurance d’une immunité.
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