Le 16e de finale de la Coupe de France entre Alès (N3) et Montpellier, samedi (14h15), pourrait être délocalisé en raison de craintes de violences entre supporters repérées sur les réseaux sociaux.
Montpellier pourrait ne pas avoir à effectuer le court déplacement d’une centaine de kilomètres vers Alès, samedi (14h15) pour y disputer son 16e de finale de Coupe de France. Selon Midi Libre, les autorités locales sont en alerte autour de cette rencontre entre le pensionnaire de National 3 et celui de D1, résidents des départements voisins de l’Hérault et du Gard.
Un doute plane même sur la tenue de la rencontre après la découverte de nombreux appels à la violence entre supporters montpelliérains et… nîmois, qui se détestent. Le déplacement dans le Gard, département de Nîmes, serait l’occasion pour certains de retrouvailles musclées. Face à ces menaces, la préfecture du Gard envisagerait de délocaliser la rencontre.
« C’est grave, peste Didier Bilange, le président de l’Olympique d’Alès en Cévenne, dans le quotidien. Je ne fais pas de politique mais je considère qu’un possible changement de stade est la preuve de la défaillance de l’Etat quant à assurer la sécurité publique. »
Historique, la rivalité entre Montpelliérains et Nîmois a été projetée sur le devant del scaène depuis le retour des « Crocos » en Ligue 1 en 2018. Le derby donne lieu à des ambiances brûlantes à l’exception de cette saison où la rencontre de cette saison qui s’est disputée à huis clos. Des groupes de supporters se sont déjà affrontés à plusieurs reprises hors du cadre des rencontres. Ce déplacement du MHSC à Alès présenterait une nouvelle « opportunité » de régler de vieux différends.
Une décision sur le match entre Alès et Montpellier devrait être prise dans les prochains jours.
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