Pascal Plancque en pleine lumière. Après le départ de Jérôme Arpinon, officialisé vendredi matin, c’est son adjoint qui a été intronisé entraîneur en chef du Nîmes Olympique. Une promotion qui semblait inéluctable depuis la défaite des Crocos à Strasbourg (5-0) début janvier. Le paiement des droits TV acté jeudi soir, après l’accord entre la LFP et Canal+, a facilité le départ d’Arpinon. Cette mission, Pascal Plancque l’a refusée dans un premier temps car il était là pour être adjoint. Son intérim devrait durer jusqu’à la fin de saison.
« Soit je me défilais, soit j’affrontais »
« Je ne courais pas après ça, a-t-il reconnu ce samedi pour sa première conférence de presse. Je voulais aider Jérôme et le staff technique à sortir de cette situation sportive difficile. Dans ma tête, je n’étais vraiment pas venu pour être numéro un. On vit un métier précaire, compliqué, on est dépendant des résultats. Il y a une demande d’urgence. Je n’étais pas prêt à reprendre l’équipe, je suis venu pour être adjoint. »
« Mais le président (Rani Assaf) souhaitait que je prenne le poste, les joueurs aussi, a ajouté Pascal Plancque. Il n’y avait donc aucune raison de ne pas accepter. Soit je me défilais, soit j’affrontais. J’ai choisi d’affronter. Avec les joueurs, le staff, les dirigeants, j’ai choisi de relever le challenge de se sortir de cette situation difficile. Quand Reda (Hammache, le directeur sportif) m’a demandé si j’étais prêt pour reprendre l’équipe, je lui ai dit non. Je ne suis pas prêt car je ne suis pas venu pour ça. Reda m’a dit que la situation était actée. Je n’avais pas de raison de me défiler. »
ICON SPORT – Pascal Plancque
« Des motifs d’espoir »
Son baptême sur le banc s’annonce compliqué car c’est Monaco, l’équipe en forme, qui se présente face à Nîmes, ce dimanche au stade des Costières. Pas de quoi décourager Plancque qui croit dur comme fer au maintien de son équipe, actuelle lanterne rouge de Ligue 1. « Il y a des motifs d’espoir notamment avec le calendrier un peu plus abordable. On va bientôt rencontrer des équipes de notre championnat », argumente-t-il. Plancque s’accroche aussi à d’autres sources d’espoir. Il cite « l’envie des joueurs », « le contenu de certains matchs ». « On est capable d’accrocher des résultats, prévient-il. Il y a un facteur essentiel, c’est la confiance. Il suffit d’enchaîner quelques résultats pour que cela revienne. Ça peut aller très, très vite. »
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