La situation est toujours aussi inquiétante à Nice. Battus ce dimanche par Saint-Etienne (1-0), qui restait sur trois défaites en Ligue 1, les Aiglons restent scotchés à la 13e place du classement, loin de leurs ambitions européennes du début de saison. Sur leurs 16 derniers matchs, ils n’ont goûté à la victoire qu’à deux reprises toutes compétitions confondues: à Nîmes (2-0) le 16 décembre et à Lens (1-0) le 23 janvier. Ce dernier succès à Bollaert n’était donc qu’une courte respiration dans une période extrêmement compliquée pour cette équipe mise sous pression par ses supporters.
« Il faut que les supporters sachent qu’on fait tout pour sortir de cette situation »
Le 20 janvier, des ultras niçois ont déboulé au centre d’entraînement du club pour exprimer leur colère et appeler les joueurs à se révolter. Certains étaient même entrés dans les locaux. Dans ce contexte, faut-il craindre à Nice un coup de force des supporters mené comme samedi du côté de Marseille? « Tout est possible. Mais on s’est expliqué avec nos supporters », a réagi en conférence de presse l’entraîneur niçois Adrian Ursea, nommé début décembre en remplacement de Patrick Vieira. L’ancien adjoint de Lucien Favre a indiqué comprendre l’agacement des supporters.
« Il faut qu’ils sachent qu’on fait tout notre possible et qu’on est les premiers mécontents de cette situation. Tout ce qui nous intéresse, c’est de trouver la solution pour pouvoir aligner des performances. Par rapport aux fans et aux spectateurs, bien entendu qu’on s’attend à tout. Mais je ne pense pas que ce serait une bonne solution pour sortir de cela. Ils nous ont déjà adressé un avertissement. On fait du football, on est dans un jeu, on peut perdre ou gagner. Il faut que les supporters sachent qu’on fait tout pour sortir de cette situation », a-t-il ajouté. Nice tentera de relever la tête dès mercredi face à son voisin monégasque (21h).
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