Depuis son arrivée à l’OM en septembre 2019, Valentin Rongier a globalement convaincu les supporters et les observateurs par son travail en milieu de terrain, et son volume de jeu. Mais l’ancien Nantais peut, ou doit, encore progresser dans un secteur: celui de la finition.
Match après match, le joueur de 26 ans multiplie les frappes aux abords de la surface adverse, en ne trouvant que très rarement le cadre, et en ne faisant jamais mouche. En 53 apparitions avec le maillot phocéen, Rongier n’a ainsi fait trembler qu’une fois les filets. Un but contre Angers, fin décembre, inscrit… de la tête. Et toujours pas du pied.
« A Nantes, j’ai marqué des buts, c’est quelque chose que je sais faire »
Interrogé ce vendredi en conférence de presse sur ce sujet, le milieu a bien rappelé qu’il venait de débloquer son compteur. Mais il a aussi tenté d’expliquer ce manque de réussite sur les tirs, ou d’efficacité. « J’en parlais la dernière fois avec des proches, a-t-il confié. A Nantes, j’ai marqué des buts (10 en 135 matchs, ndlr), c’est quelque chose que je sais faire, mais peut-être que je gère un peu moins mes efforts… Et du coup, quand j’arrive dans la zone décisive devant, je manque de lucidité parce qu’avant j’ai couru à droite et à gauche. »
Et il compte travailler là-dessus. « Il faut peut-être que j’arrive à me calmer sur ces courses parfois inutiles, reconnait-il. Après, c’est mon jeu aussi, j’ai besoin de courir, d’aller presser l’adversaire. »
Rongier aura-t-il l’occasion de soigner ses statistiques samedi, contre Rennes en Ligue 1? Pas sûr. Absent contre Monaco le week-end dernier, le milieu ne devrait être fixé qu’au dernier moment. « J’avais une petite tendinite au niveau du talon, c’est une blessure un peu pénible, parce que c’est tout dans les sensations, et il n’y a pas de délai, raconte-t-il. Je vais faire un dernier test demain (samedi) pour savoir si je peux être là. (…) Je n’ai pas arrêté de m’entrainer, mais je n’ai pas fait beaucoup de séances collectives. »
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