Ce jeudi, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annoncé l’exclusion de la Russie pour deux ans (jusqu’au 16 décembre 2022) des grandes compétitions mondiales, dont les Jeux d’été de Tokyo en 2021 et d’hiver de Pékin en 2022. Les trois arbitres désignés par le TAS ont réduit de moitié la sanction proposée l’an dernier par l’Agence mondiale antidopage, qui devait être de quatre ans, tout en laissant aux athlètes russes jamais sanctionnés pour dopage la possibilité de s’aligner sous bannière neutre.
La sanction est donc entérinée. Mais quelles vont-être les conséquences pour l’équipe de football? Pour l’heure, les effets sur la Coupe du monde 2022, qui s’achèvera au Qatar le 18 décembre 2022, soit deux jours après la fin de la suspension, ne sont pas encore clairs: les athlètes russes peuvent certes concourir sous bannière neutre, mais le communiqué du TAS ne précise pas comment cette tolérance peut s’appliquer aux sports d’équipe.
La sanction ne va pas concerner l’Euro en 2021
L’Euro 2021, quant à lui, ne devrait pas être concerné par cette sanction. En 2019, l’Agence mondiale antidopage (AMA) avait fait savoir que la compétition n’était pas considérée comme un « Major Event » comme les JO ou une Coupe du monde. La Russie, qui organisera des matchs à Saint-Pétersbourg, sera donc bien présente à ce rendez-vous. Et sous sa bannière. Les hommes de Stanislav Tchertchessov ont été placés dans le groupe B, en compagnie de la Belgique, du Danemark et de la Finlande.
La Coupe du monde étant donc considérée comme un « Major Event », le doute existe donc quant au maintien de la Russie dans les éliminatoires du Mondial 2022 qui débuteront en Europe en mars. La Russie a hérité, dans ces qualifications, de la Croatie, la Slovénie, la Slovaquie, Chypre et Malte.
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