Présenté à une époque comme un grand espoir du football, Nicklas Bendtner a longtemps cru pouvoir se faire une place à Arsenal. Mais après plusieurs saisons compliquées et de retour d’un prêt peu concluant à la Juventus, à l’été 2013, l’attaquant danois veut rejoindre Crystal Palace, qui a fait une offre pour le faire venir. Arsène Wenger, l’homme qui lui a fait signer son premier contrat professionnel, n’a en revanche pas l’intention de le laisser filer.
Des insultes inefficaces
« Wenger m’a appelé et dit: ‘Désolé, tu ne peux pas partir’ », a raconté Bendtner à Four Four Two. Le Danois, 25 ans et déjà connu pour ses frasques, opte alors pour une stratégie surprenante. « J’ai insulté Arsène de branleur et de connard pour qu’il soit forcé de me vendre, mais ça n’a pas fonctionné. » Le manager français, à peine perturbé par les mots de son attaquant, le garde finalement pour une saison supplémentaire.
« Il m’a expliqué que c’était pour le bien du club que je restais, explique Bendtner. C’était difficile de se disputer avec lui. C’est la seule fois que nous avons eu une discussion animée. Le reste du temps, c’était juste lui qui me criait dessus! » La saison qui suit, le Danois inscrit deux buts en quatorze matchs, toutes compétitions confondues. Il signe l’été suivant pour Wolfsburg, avant des passages à Nottingham Forest, Rosenborg et Copenhague. A 32 ans, il est aujourd’hui sans club.
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