Ils ne décollent toujours pas. En quête d’une victoire depuis le 17 septembre (2-0 à Marseille), les Verts n’ont pas fait mieux qu’un 0-0 contre Angers, ce vendredi à Geoffroy-Guichard, en ouverture de la 14e journée de Ligue 1. Avec ce troisième nul de suite, ils restent scotchés à la 15e place, avec seulement trois points d’avance sur la zone rouge, alors que le SCO est septième.
Manque de réalisme de chaque côté
« On va dire qu’on est convalescents. Il faut confirmer nos bonnes aptitudes. Je crois tout simplement en mon équipe et en ce qu’on met en place. Il faut matérialiser tout cela par des résultats et retrouver la réussite qui nous fuit », avait martelé Claude Puel cette semaine en conférence de presse. Confronté à la méforme de ses cadres comme Denis Bouanga, et toujours obligé de composer avec des absences sur blessure, il voulait voir ses joueurs afficher la même détermination que lors du derby contre l’OL ou durant la première période à Dijon le week-end dernier.
Il a fait quelques choix forts en alignant notamment Ryad Boudebouz plutôt que Wahbi Khazri en soutien de Romain Hamouma au coup d’envoi. Le milieu algérien, longtemps annoncé sur le départ lors du dernier mercato, a bien failli débloquer son compteur cette saison sur un petit numéro de soliste (20e), deux minutes après un but refusé à Bouanga pour une position de hors-jeu (18e). Entreprenants, les Verts ont eu de bonnes situations en première période, mais ils ont manqué autant de justesse que de sang-froid.
Neyou a eu la balle de match
En face, Angers a surtout fait des différences grâce à Jimmy Cabot, qui a buté sur Jessy Moulin (29e) avant de réclamer en vain un penalty après un contact avec Timothée Kolodziejczak (31e). Il y a eu un peu plus d’animation au retour des vestiaires avec des occasions de chaque côté. Mais ces deux formations ont manqué de réalisme et les gardiens ont brillé comme sur cet arrêt de Moulin devant Angelo Fulgini (46e) et cette claquette de Paul Bernardoni sur une tentative aux 20 mètres de Yvan Neyou (58e).
Ce dernier a eu la balle de match dans le temps additionnel sur une frappe sans contrôle (90e+2), mais là encore, Bernardoni a sorti le grand jeu pour empêcher Saint-Etienne d’arracher une victoire qui lui aurait fait tant de bien.
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