Comme annoncé par L’Équipe, la date du 18 décembre a été fixée par le conciliateur Marc Sénéchal, nommé par le tribunal de commerce de Nanterre, pour acter la décision de la Ligue de football professionnel (LFP). Une date théorique, histoire de terminer l’affaire avant Noël.
Il ne fait quasiment aucun doute que c’est l’option « douce » qui sera choisie. À savoir: accepter les conditions de Mediapro. Le groupe audiovisuel espagnol (soutenu par des capitaux chinois) ne souhaite pas payer son dû, même au prorata des matchs déjà diffusés en ce début de saison, et ne souhaite pas non plus s’exposer à des poursuites judiciaires ultérieures. En échange de quoi il remettra à la LFP tous les droits acquis.
C’est une solution d’urgence qui permettrait de refaire entrer Canal+ et a priori beIN Sports. Dans les deux entreprises, des messages aux collaborateurs demandant de « se tenir prêt » ont été passés. Reste une question de timing à régler. Car jusqu’à la trêve de Noël, il y a encore quatre journées de championnat programmées, soit un match tous les trois jours environ pour les équipes.
Il semble impossible que les diffuseurs changent dès ce week-end du 11-13 décembre. L’affiche PSG-OL de dimanche soir devrait donc bien être diffusée sur la chaîne Téléfoot. Par contre, la 15e journée de L1 du mercredi 16 décembre, ou celle commençant le 19, pourrait voir le retour de Canal+.
324 millions d’euros impayés
Détenteur de la majorité des droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pour la période 2020-2024, Mediapro a d’abord payé sa première échéance en août dernier, avant de refuser d’honorer celle d’octobre (172,3 millions d’euros) et celle de décembre (152,5 millions d’euros). De quoi mettre en péril l’avenir du football français, qui a déjà donc vu échapper 324,8 millions d’euros.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/droits-tv-ligue-1-le-coup-de-sifflet-final-approche-pour-mediapro-2016860.html