Neuf buts et quatre passes décisives en 64 apparitions toutes compétitions confondues. Devenu en juillet 2017 la recrue la plus chère de l’histoire des Verts, en étant recruté à Dijon pour près de 10 millions d’euros, Loïs Diony n’a pas vraiment répondu aux attentes dans le Forez. Il y retournera vendredi, mais avec le maillot d’Angers, le club qu’il a rejoint cet été et où il retrouve peu à peu des sensations. S’il affirme ne pas être « revanchard » avant ce match comptant pour la 14e journée de Ligue 1, l’attaquant de 27 ans ne prend pas de pincettes au moment de revenir sur ses années stéphanoises dans un entretien donné ce jeudi au Progrès.
« Au bout d’un mois sous Oscar Garcia, je voulais déjà partir »
Il raconte notamment avoir été « déçu » par l’état d’esprit qui régnait au sein de cette équipe lorsqu’il y évoluait. « La première moitié de saison en 2017-2018, l’équipe, c’était un carnage. Tout le monde jouait pour sa peau. Les penalties que je provoque, personne ne prend le ballon et me le donne. A Angers, contre Nîmes (le 8 novembre en championnat, ndlr), il y a un penalty. Deux joueurs prennent le ballon et me le donnent. Sur les trois ans, à chaque fois c’est moi qui fais les démarches pour partir. Quand je signe, au bout d’un mois sous Oscar Garcia, je voulais déjà partir », assure-t-il. S’il avait retrouvé un temps de jeu plus important début 2020 sous les ordres de Claude Puel, Diony n’est jamais parvenu à s’imposer dans la durée à Saint-Etienne.
« Je pense que mon départ de l’ASSE était inéluctable. Quand ça ne marche pas, ça ne marche pas. Quand le chargeur est vide, il ne faut pas chercher à le charger, à rebrancher. C’est ce qu’on avait fait, Sainté et moi. On a voulu forcer », ajoute-t-il. Dans une stade Geoffroy-Guichard qu’il connaît bien, il tentera d’inscrire vendredi un deuxième but cette saison avec le SCO. Et prouver en même temps qu’il aurait peut-être pu rendre quelques services à des Stéphanois scotchés à la 15e place du classement.
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