Malgré la crise économique, la Ligue des champions rapporte toujours gros. En se hissant jusqu’en finale pour la première fois de son histoire lors de l’édition 2019-2020, le Paris Saint-Germain avait touché 134 millions d’euros de gain. Après avoir assuré sa présence en 8e de finale mardi, le club parisien s’est offert la première place de son groupe mercredi après avoir écrasé Basaksehir (5-1). Grâce à cette qualification pourtant mal engagée en début de compétition, le club du président Nasser Al-Khelaïfi a déjà gagné 63,25 millions d’euros, hors droits TV et marketing.
Pour rappel, ces gains sont le résultat de la somme des primes de participation (15,25M€), des primes de performances (2,7M€ pour une victoire, 900.000€ pour un nul), du coefficient UEFA des dix dernières saison basé sur un système de points et enfin des dotations parts de marché (ou « market-pool droits TV ») qui correspondent au partage proportionnel de la valeur des droits TV nationaux payés à l’UEFA. Vous avez bien tout suivi?
Des revenus limités pour l’OM et Rennes
Au « jeu » de ces calculs, le PSG s’en tire donc très bien malgré l’absence de recettes billetterie. On ne peut pas en dire autant de l’Olympique de Marseille et du Stade Rennais, éliminés de C1 et pas qualifiés pour la C3. L’OM qui n’a remporté qu’un seul match ne devrait toucher que 26,5 millions d’euros. Le club phocéen aurait dû gagner cinq millions de plus mais, sanctionné par l’UEFA pour non-respect du Fair-Play Financier, il devra céder 15% de ses recettes globales. Enfin pour sa première participation en C1, Rennes devra se contenter 20,55 millions d’euros. Une somme qui aurait pu être gonfler si les Rouge et Noir avaient remporté un peu plus qu’un point.
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