Si sur le terrain, l’AC Ajaccio a battu Le Havre lors du deuxième play-off de L2 dans un contexte lourd (2-2, 5-3 tab), cette rencontre n’est pas encore terminée d’un point de vue administratif. S’estimant lésé de son déplacement en Corse, le HAC réclame en effet la victoire sur tapis vert et le droit d’affronter Toulouse en barrage mercredi. Ce mardi, la commission des compétitions de la LFP (11h), puis la commission de discipline (13h), se réuniront en urgence pour statuer sur ces dossiers complexes.
Invitée de l’After Foot ce lundi soir sur RMC, la présidente de la Ligue, Nathalie Boy de la Tour, a rappelé comment les faits allaient être jugés. « Le dossier est compliqué, il ne faut pas faire l’amalgame entre les incidents de vendredi soir, les insultes racistes entendues en tribunes et les faits de jeu sur le terrain. Les deux commissions traiteront l’ensemble de ces aspects. Le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif sont séparés à la Ligue. La LFP intervient dans un cadre légal compliqué, défini par le code du sport et les lois de la République française. On voit la Ligue comme la grande responsable, mais c’est compliqué de faire avec l’ensemble des règles qui sont les nôtres. »
« Les discours de fermeté et de sévérité, je les tiens »
Ces aspects techniques précisés, Nathalie Boy de la Tour a donc expliqué ne pas pouvoir se positionner à la suite de ces incidents. « Les discours de fermeté et de sévérité, je les tiens. Mais je ne peux pas juger les faits, il faut faire confiance aux commissions. Chaque décision est susceptible d’appel, de recours et il faut veiller à l’application des règles ».
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