Toujours sur la brèche, le Daily Mail avait appelé l’affaire la « 1 million pound Wag war » mais preuve que l’histoire, qui a beaucoup fait rigoler le petit monde de la Premier League et le moins petit monde des lecteurs de tabloïds, a changé de dimension: c’est la très sérieuse BBC qui fait le compte-rendu du premier jour du procès entre Rebekah Vardy, épouse de Jamie Vardy, avant-centre de Leicester et de l’équipe d’Angleterre et Coleen Rooney, femme de Wayne Rooney, ancienne star du 11 anglais et actuel entraîneur joueur à Derby County.
Et il faut bien ça pour démêler l’affaire devenue un peu compliquée: car si Coleen Rooney est la victime auto-proclamée de la trahison initiale, c’est bien elle qui se retrouve sur le banc des accusés, Rebekah Vardy lui reprochant de l’avoir calomnié publiquement. Pour ceux qui auraient manqué les épisodes précédents, petit rappel des faits. Coleen Rooney, mariée à son amour d’enfance Wayne Rooney est la cible des tabloïds depuis sa majorité. Ils ne lui ont pas épargné grand chose, ni les gros plans sur sa cellulite, ni la retranscription des infidélités de Wayne dans les moindres détails, et Coleen en a un peu marre. Et quand elle se rend compte que des tranches de sa vie privée connus uniquement de ses intimes finissent dans The Sun, elle commence à suspecter un traître.
Harcèlement, séjours à l’hôpital…
Et même plutôt une traîtresse. Pour confondre l’impétrante, Coleen Rooney utilise une méthode inspirée des meilleures romans d’espionnage et de Game of thrones: elle avait sciemment donné de fausses informations différentes à chacune des suspectes avant de voir laquelle fuitait.
Et quand elle voit dans le Sun une histoire concernant l’inondation de sa maison, histoire inventée de toute pièce et dont elle dit avoir la preuve que seule Rebekah Vardy a vu la story la relatant, son sang ne fait qu’un tour et elle balance le nom de la balance dans un post instagram assassin.
La suite, c’est l’avocat de Rebekah Vardy qui la raconte. l’explosion sur les réseaux sociaux, le harcèlement dont Rebekah Vardy est victime, ses trois séjours à l’hôpital pour des crises d’anxiété, sa crainte de faire une fausse couche car elle était enceinte au moment des faits…
La défense de Coleen Rooney a argué qu’il ne s’agit pas de stigmatiser Rebekah Vardy mais Coleen Rooney avait bien la preuve que la fuite venait du compte de Rebekah Vardy (mais pas forcément de Rebekah Vardy elle-même et le diable se niche dans ce détail). Suite ce vendredi après-midi avec la décision du juge Warby qui doit décider si Coleen Rooney a agit de bonne foi et sans diffamer. Le juge ne rendra pas de décision sur le fond: les deux Wags ont accepté de se donner une dernière chance de conciliation jusqu’en février prochain. Sinon il y aura procès, et grand déballage. Au Sun, on s’en frotte déjà les mains.
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