Parallèlement à la crise entre Corinne Diacre et plusieurs cadres de l’équipe de France, le football féminin français se prépare au sommet du championnat prévu vendredi (21h00) entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais. À la veille de ce choc organisé exceptionnellement au Parc des Princes, l’entraîneur parisien Olivier Echouafni s’est exprimé en conférence de presse sur les éventuelles conséquences du conflit chez les Bleues sur sa propre équipe et sur la rencontre.
« Des choses ont été dites sur ce qu’il peut se passer en équipe de France. Mais on est surtout focalisés sur le match », a déclaré Olivier Echouafni, qui a été sélectionneur des Bleues de 2016 à 2017. « J’espère de tout coeur, sincèrement, que cette équipe de France puisse retrouver un peu plus de sérénité. Elle en manque cruellement. Ça fait mal de voir tout ça. Il faut se recentrer sur les choses importantes: le terrain. Il faut que cette équipe se qualifie pour l’Euro », a-t-il ajouté.
Henry sait « mettre tout ça de côté »
Interrogé sur la possibilité que la milieu de terrain lyonnaise Amandine Henry soit potentiellement perturbée par sa charge contre Corinne Diacre, le coach parisien a estimé qu’il n’en serait rien: « Elle est concentrée. Je la connais plutôt bien. C’est une compétitrice. Elle a de l’expérience. Elle sait mettre tout ça de côté pour être performante demain, et elle le sera. »
Quatre jours après sa sortie médiatique remarquée, Amandine Henry a tout de même été rappelée par Corinne Diacre pour les deux derniers matches qualificatifs à l’Euro 2022 contre l’Autriche (27/11) et le Kazakhstan (1/12). Sous le feu des critiques, la sélectionneure a dit vouloir discuter « les yeux dans les yeux », tout en déplorant que ces « querelles » se retrouvent dans la presse.
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