Zinédine Zidane connaît la chanson. Il faut avoir la peau dure comme le cuir pour entraîner le Real Madrid. Car l’espérance de vie d’un coach en difficulté est très courte avec Florentino Pérez aux manettes. Après une seconde défaite en cinq jours et la déroute sur la pelouse du Chakhtior (2-3) en Ligue des champions, le technicien français sent la menace planer à l’approche du premier clasico de la saison contre le Barça (samedi à 16h), déjà crucial en Liga. Il a deux matches, peut-être moins, selon le résultat du week-end, pour redresser la barre et sortir son équipe d’une très mauvaise passe.
Invaincu au Camp Nou
Une réaction forte est exigée lors du clasico face au Barça, qui accueillera son rival au Camp Nou fort d’un éclatant succès (5-1) en C1 (face à une faible équipe de Ferencvaros). Depuis son premier clasico (2 avril 2016), une victoire fondatrice pour Zidane, comme entraîneur, parce qu’elle lui a permis d’asseoir son statut et son autorité, d’engager le Real sur la voie d’un succès en Ligue des champions, le premier volet d’un triptyque majestueux, le Français affiche un bilan positif. Ce qui est loin d’être anecdotique lorsqu’on dispose de si peu de certitudes dans le jeu.
Zinédine Zidane a gagné quatre matches, perdu trois autres rencontres et obtenu deux matches nuls, toutes compétitions confondues, en Espagne, avec cette particularité qu’à chaque fois qu’il a perdu un clasico, c’était au Bernabeu, alors qu’au Camp Nou, il est encore invaincu. Si la possession est en moyenne favorable au Barça, son Real Madrid a marqué 14 buts contre 11 à l’adversaire catalan. Mais l’animation offensive, comme la solidité défensive d’ailleurs, n’est pas au mieux. Contre Barcelone samedi, le Real passera donc au révélateur. Et ce clasico aura déjà des airs d’ultimatum pour Zidane.
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