Les plaies ne sont pas encore complètement pansées. Mais l’essentiel est assuré. Trois jours après la défaite dans le Classique contre l’OM (0-1), le PSG retrouvait le terrain ce mercredi soir contre Metz avec comme objectif de débloquer enfin son compteur de points en Ligue 1. Au bout d’une rencontre compliquée, qu’ils ont fini à 9 contre 11 après le rouge d’Abdou Diallo et la blessure de Juan Bernat alors que les trois vagues de changements avaient été utilisées par Tuchel, les Parisiens sont parvenus à arracher la victoire grâce à une tête de Julian Draxler au bout du temps additionnel.

Longtemps, Angel Di Maria a été bien seul pour essayer de dynamiter la défense messine. En l’absence de Neymar, suspendu après son rouge reçu dimanche contre l’OM, et de Kylian Mbappé, positif au coronavirus, l’Argentin a assumé son rôle de leader technique. Passes lumineuses, petit pont: l’ancien du Real a étalé toute sa classe. Mais Mauro Icardi ou Pablo Sarabia ont été nettement moins tranchants que l’ailier parisien. Des échecs répétés que l’on doit en partie à l’excellente prestation du portier messin, encore décisif en fin de match devant Di Maria, mais qui a dû s’incliner devant le revenant Draxler (90+3e), en embuscade après un centre de l’inévitable Di Maria.

Comme pour se rappeler que rien ne leur serait donné en ce début de saison, les Parisiens se sont faits deux belles frayeurs dès le début du match. Mais Habib Diallo, à deux doigts de tromper Navas (2e) et Ibrahima Niane, devancé par le portier du PSG (7e) ne sont pas parvenus à profiter de la fébrilité affichée par le club de la capitale. A quelques minutes de la mi-temps, Niane, trouvé au second poteau mais un peu trop court pour redresser le ballon, faisait parcourir un nouveau frisson dans le Parc des Princes (39e). Il fallait même une intervention en catastrophe de Kimpembe devant Centonze (90e) pour éviter une débâcle.

Le rouge de Diallo

Malgré le retour de Marquinhos, la défense parisienne n’a pas semblé souveraine. En titularisant Abdou Diallo en charnière centrale au côté du Brésilien, mais aussi Mitchel Bakker et Colin Dagba dans les couloirs, Thomas Tuchel présentait une arrière-garde largement remaniée. Le manque d’automatisme a été criant. Et le carton rouge pris par Diallo (deuxième jaune à la 65e) n’a pas rendu la copie plus brillante.

Après trois défaites (Bayern, Lens et OM) où le club de la capitale n’avait pas inscrit le moindre but, les hommes de Thomas Tuchel s’évitent une quatrième rencontre consécutive sans faire trembler les filets. Tout ça alors que, à l’instant même où le PSG cherchait en vain à forcer le verrou messin, la commission de discipline de la LFP annonçait que Neymar, le principal détonateur de l’attaque parisienne, écopait de deux matchs de suspension ferme. Draxler pourrait avoir une autre chance de se mettre en avant…

https://rmcsport.bfmtv.com/football/psg-metz-a-9-paris-arrache-une-victoire-qui-calme-la-crise-1977343.html

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