L’OM est-il à vendre ?
Depuis plusieurs semaines, tout le board du club marseillais le répète à l’envi: l’OM n’est pas à vendre. Jacques-Henri Eyraud, le président olympien, s’est exprimé ce week-end lors d’une conférence de presse, martelant que l’OM n’était pas sur le marché. Et que l’actionnaire américain Frank McCourt était très investi dans le projet phocéen.
En privé, l’entourage du propriétaire de l’OM explique « qu’aucune offre n’est arrivée sur le bureau » de Frank McCourt. « Hormis de vagues intérêts sans aucune demande concrète, rien de sérieux n’est encore arrivé », souffle-t-on encore dans le clan américain. Rien qui puisse donc annoncer la vente du club à court ou moyen terme.
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L’offre de Boudjellal va-t-elle vraiment arriver ?
C’est la question qui taraude les supporters marseillais. L’offre de Mourad Boudjellal va-t-elle vraiment atterrir sur le bureau de Frank McCourt ? Au départ, elle devait arriver en début de semaine. La donne a quelque peu changé. On parle désormais d’un courrier qui devrait arriver en fin de semaine.
Beaucoup de flou existe encore autour de ce sujet, même si la confiance règne du côté de Mourad Boudjellal. « Frank McCourt aura une lettre d’intention cette semaine, a-t-il assuré dans le Super Moscato Show. Mais on ne va pas commettre l’erreur de mettre un montant dessus. »
Qui rachèterait vraiment l’OM?
Dans ses premières prises de parole, Mourad Boudjellal expliquait à la presse qu’il travaillait avec un intermédiaire tunisien (Mohamed Ajroudi, ndlr), lui-même au service d’un puissant fonds étatique en provenance du Moyen-Orient. « Ces fonds étatiques et privés proviennent du pétrole, de l’eau, de l’énergie », a précisé Mourad Boudjellal.
Pourtant, Mohamed Ajroudi a démenti ces dernières heures être un simple intermédiaire: « Il y a des Tunisiens qui sont décideurs à l’étranger, ils ne sont pas des esclaves pour les Qataris, ni pour les Saoudiens. » Une sortie étonnante, que Boudjellal a pris le temps d’expliquer, sur RMC: « Cela veut dire simplement que, même s’il y a des fonds étrangers, on ne sera pas en servitude de ces fonds étrangers. C’est tout. »
D’où vient ce mystérieux fonds étatique ?
Personne n’a la réponse à ce jour. Mohamed Ajroudi, qui dit avoir planché un an sur ce dossier, a évoqué le Moyen-Orient. Les candidats potentiels sont nombreux dans la région. Mais le prince saoudien Al-Walid ben Talal assure pour sa part qu’il n’a aucun lien avec l’ancien président du club de rugby de Toulon, Mourad Boudjellal.
Joint par RMC Sport suite aux rumeurs parues dans la presse, l’entourage du prince confie ainsi qu’il n’y a « aucun lien entre le prince et l’intérêt supposé de Monsieur Boudjellal pour l’OM ». « Nous ne souhaitons pas nous exprimer au sujet de l’intérêt personnel que pourrait avoir l’OM pour Al-Walid ben Talal, mais réaffirmons l’attachement du prince à la France et à la ville de Marseille », ajoute-t-on dans l’entourage d’Al-Walid ben Talal .
Quelle est la volonté de Boudjellal ?
La question est complexe. Dans l’environnement de Mourad Boudjellal, on parle « d’un coup de communication bien orchestré » voire d’un coup de pression « pour récupérer totalement le club de Toulon ». Sporting Club de Toulon, OM, Athlético Marseille… Mourad Boudjellal joue son avenir sur plusieurs fronts à la fois.
Les proches de celui qui s’est forgé une réputation dans le milieu de la bande dessinée sont aussi plusieurs à déceler dans cette aventure la poursuite d’un rêve. Selon eux, Mourad Boudjellal a « toujours aimé le foot et l’aspect populaire de l’OM ». « Le but, c’est que je dirige le club, que je sois président », a lancé Mourad Boudjellal, sûr de son fait.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/om-les-zones-d-ombre-sur-le-projet-de-boudjellal-et-ajroudi-1940773.html
