Après sa tribune commune avec Steve Mandanda dans le JDD ce week-end, Jacques-Henri Eyraud s’est de nouveau étonné de l’absence de diversité au sein des instances du football français, ce mardi sur Europe 1.
« A la LFP, où je siège au conseil d’administration, nous sommes 25 autour de la table et seulement deux membres sont issus de la diversité, calcule le président de l’OM. C’est incompréhensible, il y a un plafond de verre. L’OM a été le premier club à avoir un président noir, d’origine africaine, explique-t-il, en référence à Pape Diouf, récemment décédé du coronavirus. Il faut changer ça, essayer d’ouvrir les portes et les fenêtres pour accueillir des talents. »
« Le vrai critère, c’est la compétence, pas les origines »
A la recherche d’un « head of football » et d’un « head of business » pour diriger la politique économique et sportive du club, Eyraud promet qu’il ne place pas l’origine comme un critère de recrutement.
« Ce n’est pas sur ce critère que l’on recrute, balaie-t-il. On le recrute parce que c’est le meilleur talent pour apporter expertise et une connaissance du football. On juge sur ce critère. Il y a, dans cette fonction, de plus en plus de dirigeants issus de la diversité. Nous sommes ouverts à tous les profils. Le vrai critère, c’est la compétence mais évidemment pas les origines. »
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