Jean-Luc Moudenc dit oui au rachat du Toulouse FC: « Leurs réponses m’ont rassuré, ils ont un projet à long terme. » Le maire de la ville a exprimé une opinion positive après son entretien avec les représentants du fonds d’investissement américain RedBird Capital Partners, entré en négociations exclusives avec le président et actionnaire majoritaire Olivier Sadran. La vente du club, dont la relégation en Ligue 2 a été suspendue par le Conseil d’État, pourrait survenir lundi.
« Cela va se faire »
« La procédure de vente telle qu’elle m’a été expliquée: c’est une première étape avec la signature du contrat de vente lundi. Puis, le transfert effectif des actions, le 15 juillet, un mois après », a expliqué Jean-Luc Moudenc dans un entretien avec l’AFP.
« C’est évidemment sous réserve que le round final des négociations soit conclusif. Ça me paraissait très bien engagé et je n’ai pas eu de nouvelles en sens contraire. Je suis fondé à penser que cela va se faire comme on me l’a dit », a-t-il ajouté.
Olivier Sadran, président du club qu’il a repris en 2001, avait annoncé le 21 mai être entré en négociations exclusives avec ce fonds américain. Il avait ensuite exprimé le souhait de finaliser la transaction d’ici le 15 juillet. RedBird Capital Partners doit racheter 85% du capital et laisser les 15% restants à l’actuel président. « Il a été là dans les bons moments. Et dans les mauvais, il n’a jamais pris la poudre d’escampette », a commenté Jean-Luc Moudenc, content de voir l’homme d’affaires français garder un pied au TFC.
Rassuré sur leur « état d’esprit »
La réunion entre le maire Les Républicains et RedBird Capital Partners s’est d’ailleurs faite en présence d’Olivier Sadran, à la mairie. Damien Comolli, représentant français des Américains et pressenti comme futur président du club, était aussi sur place. Il y avait également deux dirigeants du fonds d’investissement, dont le fondateur Gerry Cardinal qui est marié « à une Toulousaine apparue à l’image », selon les dires de Jean-Luc Moudenc.
« Je ne les connaissais pas. J’avais des questions à poser. Et leurs réponses m’ont rassuré. À la fois sur leur état d’esprit, leur philosophie et leurs intentions », a souligné l’édile, reconnaissant qu’une de ses inquiétudes venait de la situation des Girondins de Bordeaux, également sous pavillon américain.
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