Jean-Michel Aulas ne cesse de le répéter, l’arrêt de la Ligue 1 est une catastrophe économique pour le football français. « Quand on parle d’arrêt du championnat, on parle de plusieurs millions (de pertes) pour le foot français, mais aussi d’un manque de compétitivité dans le futur, aussi bien pour les clubs français que pour le France », a estimé le président de l’OL qui a même avancé le chiffre de « 800 millions d’euros de préjudice financier probable ».

Une estimation difficile à évaluer mais le coup sera rude pour le football français, mais aussi pour l’ensemble du secteur sportif, qu’il soit professionnel ou amateur. Le gouvernement semble en avoir conscience. Alors qu’Emmanuel Macron souhaite que « le football reprenne vite et avec des spectateurs » selon Noël Le Graët qui a rencontré le président de la République mercredi, Muriel Pénicaud a listé le sport dans les secteurs les plus touchés par la crise. Et donc parmi ceux qui vont recevoir des aides renforcées du gouvernement.

Activité partielle, fonds de solidarité et exonérations spéciales

La ministre du Travail indique plusieurs axes à ces aides. Tout d’abord l’activité partielle. « Les entreprises des activités relevant de ces secteurs, quelle que soit leur taille, pourront continuer à bénéficier d’une prise en charge à 100% de l’indemnité d’activité partielle pour les heures non travaillées jusqu’en septembre », indique un communiqué du ministère. Le sport est aussi concerné par le fonds de solidarité et les exonérations de cotisations spéciales. Les entreprises de ces secteurs bénéficieront d’une « exonération de cotisations patronales ou reportées durant les mois de mars à juin 2020 ».

https://rmcsport.bfmtv.com/football/coronavirus-des-aides-renforcees-par-le-gouvernement-pour-le-sport-1931260.html

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