Mickaël Le Bihan (2014/2015 – Le Havre – 18 buts)

Comme pour Tino Kadewere, l’excellente saison de Le Bihan avec le HAC l’a immédiatement propulsé dans l’élite. Nice s’offre les services du buteur contre 1,5 million d’euros. Pourtant, son aventure avec les Aiglons ne décolle jamais réellement. Buteur et passeur décisif lors de sa première titularisation face à Bordeaux (victoire 6-1), Le Bihan se fait, dans la foulée, une fracture de fatigue au tibia. Le buteur ne joue plus une seule rencontre entre septembre 2015 et février 2017. Un retour gâché quelques mois plus tard par de nouvelles fractures au tibia et au péroné. L’expérience niçoise est un échec (5 buts en 4 saisons), et l’été dernier, Le Bihan s’engage à Auxerre en Ligue 2 (4 buts en 17 matchs), la division qui l’a révélé.

Famara Diedhiou (2015/2016 – Clermont – 21 buts)

Lui non plus n’a pas résisté aux sirènes de la Ligue 1. Après une saison exceptionnelle en Auvergne où il décroche le titre de meilleur joueur, Diedhiou pose ses valises à Angers. Le SCO mise un peu moins de 2 millions d’euros sur le Sénégalais. L’attaquant s’adapte plutôt bien à l’élite, et inscrit 9 buts durant la saison. Saison qui sera d’ailleurs sa seule en Anjou, puisque Diedhiou rejoint Bristol City (D2 anglaise) à l’intersaison, malgré des offres juteuses venues de Chine. Un choix qui semble payant: au total, il y a disputé 115 rencontres pour 39 réalisations. L’ancien Clermontois est un titulaire important, et son club est encore en lice pour monter en Premier League à l’issue de cette saison.

Adama Niane (2016/2017 – Troyes – 23 buts)

Les Canaris s’en mordaient les doigts. Passé par le centre de formation du FC Nantes, Niane n’y a jamais percé, et c’est à Troyes qu’il a explosé. Après sa superbe saison, auréolée d’une montée en L1, le Malien fait le choix de la stabilité et reste dans l’Aube. Problème : les Troyens font l’ascenseur et sont relégués, malgré les 8 buts de leur attaquant. C’est en Belgique qu’il tente de retrouver l’efficacité, d’abord à Charleroi, puis à Ostende cet hiver, dans le cadre d’un prêt. Sans grande réussite (5 matchs, aucun but). Il s’était également distingué par son renvoi de la sélection malienne pendant la CAN, après une altercation avec un coéquipier.

Umut Bozok (2017/2018 – Nîmes – 24 buts)

Meilleur buteur du championnat de National avec Marseille Consolat en 2017, Bozok réalise l’exploit de finir, la saison suivante, meilleur buteur de L2. La prophétie ne se réalisera pas une troisième fois en Ligue 1 : au contraire même, l’ancien Messin ne parvient pas à confirmer au plus haut niveau. Peu à peu relégué sur le banc, Bozok paie les bons résultats de son équipe et l’efficacité des joueurs offensifs (Bouanga, Ripart, Alioui, Thioub…). Un pas en arrière pour reprendre sa marche en avant : l’ancien international Espoirs turc signe à Lorient l’été dernier. Mais Bozok est encore loin de son meilleur niveau : seulement deux petits buts en 16 matchs de Ligue 2…

Gaëtan Charbonnier (2018/2019 – Brest – 27 buts)

Présenté à l’époque comme le successeur d’Olivier Giroud à la pointe de l’attaque montpelliéraine, le Brestois a souvent eu du mal à passer le cut de la Ligue 1. Cette saison encore, il a vécu une phase aller très compliquée, avec une seule réalisation. Il semblait toutefois retrouver de l’efficacité depuis la trêve hivernale (3 buts), avec notamment un doublé face au TFC (5-3), en janvier. Deux réalisations dans une rencontre de Ligue 1, une première depuis… 2013. A lui, désormais, de commencer la prochaine saison comme il avait terminé celle-ci.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ol-la-march-est-tres-haute-pour-kadewere-le-destin-des-cinq-derniers-meilleurs-buteurs-de-l2-le-prouve-1930841.html

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